Une faible coordination entre les différentes institutions chargées de la protection des antiquités et l’absence d’une base de données unifiée ont permis aux contrebandiers de profiter de cette brèche. La légèreté des peines appliquées contre les trafiquants demeure inadmissible face au «crime» commis contre le patrimoine algérien.
Le trafic juteux des antiquités est florissant en Algérie. Il continue de provoquer une véritable hémorragie du patrimoine culturel. Un patrimoine qui révèle, dans toute sa diversité, beaucoup de vérités sur notre histoire antique et sur la mémoire authentique de la nation algérienne. Afin de préserver ces richesses archéologiques, une batterie de mesures, dont de nombreux textes réglementaires, a été mise en place par les décideurs du pays au fil des années. Malheureusement, les différentes failles dans les lois et les champs d’intervention des parties concernées ont créé des brèches pour les réseaux de la contrebande.
Source: El Watan.
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