Dr Mourad GOUMIRI.
Dans la liste des projets retenus dans les protocoles d’accord signés durant la visite du Président A. Tebboune en Italie, il est assez curieux de constater que le volet industrie automobile est absent ! Pourtant un retour en arrière, de quelques 20 ans, nous informe que le premier projet sérieux de construction automobile, dans notre pays c’est réalisé entre la Sonacome et Fiat, dans les années 80, avec pour implantation malheureuse à… Tiaret. Cette décision, très politique, avait été prise par le feu Président H. Boumediene, après que le Président V. G. d’Estaing eut déclaré que « l’industrie automobile, en Algérie, sera française ou ne sera pas ! », lors d’une visite officielle à Alger. En outre, les négociations gazières algéro-italiennes, en particulier avec les autres pays notamment la France, piétinaient sur la question des prix, avant que l’Italie n’accepte un prix, qu’aucun autre partenaire n’avait alors accepté auparavant, ce qui a créé un précédent, que l’Algérie va utiliser avec les autres partenaires, notamment la France (sous F. Mitterrand) pour obtenir une révision substantielle de ses prix ! Le contrat de construction automobile dénommée « FATIA » était signé dans la même dynamique que l’accord gazier et de la construction du gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie, via la Tunisie ! Malheureusement, a fait l’objet d’un « sabotage systématique » d’origine douteuse, après avoir englouti des milliards de DA pour les infrastructures et le génie civil. Après plusieurs années de fermeture inexpliquée, ce site abrite aujourd’hui, la construction de véhicules spécialisés pour l’ANP avec le partenaire allemand « Mercedes ». Cet échec programmé, a mis fin au partenariat algéro-italien, en matière d’industrie automobile, l’importation de véhicules de marque Fiat a remplacé le projet de construction automobile à travers des contrats de concessionnaire. N’est-il pas possible, aujourd’hui, de relancer un nouveau projet de construction automobile, en partenariat avec le constructeur italien et notamment pour les véhicules électriques ? Il semble utile d’explorer ce projet lors de la réunion de la commission mixte de haut niveau qui doit se réunir à Alger en juillet prochain, dans la dynamique de l’alliance stratégique qui caractérise nos relations, dans le long terme.
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