COP29 : mobilisation pour un objectif de financement climatique commun

La 29e Conférence des Parties (COP29) s’est ouverte ce lundi 11 novembre 2024, à Bakou, en Azerbaïdjan, avec la participation de représentants de plus de 200 pays. Lors de la cérémonie d’ouverture, les dirigeants mondiaux ont souligné l’urgence d’unir leurs efforts pour lutter contre les conséquences désastreuses du changement climatique, notamment à travers des objectifs de financement ambitieux pour soutenir les actions climatiques.

Dans son discours inaugural, Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a insisté sur le fait que « financer les actions climatiques n’est pas un acte de charité de la part des pays riches, mais un investissement dans l’intérêt de tous ». Il a appelé à abandonner la vision du financement climatique comme étant purement philanthropique, expliquant qu’un objectif financier global et ambitieux profiterait aux nations de toutes tailles, y compris les plus grandes et les plus riches. Stiell a également invité les pays à « prouver que la coopération internationale peut encore se réaliser ».

Le président azerbaïdjanais, Mukhtar Babayev, qui dirige cette année la COP, a également mis en garde sur la situation critique : « Nous sommes sur une voie de destruction. Le changement climatique n’est pas une menace future, il est déjà parmi nous. Il est impératif que nous montrons, dès maintenant, notre volonté d’atteindre les objectifs que nous avons fixés en 2015 avec l’Accord de Paris.»

Le sommet est également l’occasion de définir de nouvelles stratégies pour le stockage de l’énergie et la réduction des émissions de carbone, dans un contexte où les catastrophes climatiques de l’année écoulée ont intensifié les appels des nations en développement pour des financements accrus.

En conclusion, Simon Stiell a averti que l’échec des deux tiers des nations à réduire leurs émissions ferait payer à chaque pays un lourd tribut. Il a insisté : « La COP29 est le moment de démontrer que la coopération mondiale n’est pas vouée à l’échec et que nous pouvons encore relever ce défi ensemble. »