Les syndicats algériens progressent dans leur mise en conformité avec la nouvelle loi sur l’activité syndicale, adoptée en 2023. Cette démarche s’inscrit dans les orientations fixées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait souligné l’importance de cette transition lors d’un récent Conseil des ministres. Plusieurs organisations, telles que le CNAPESTE et le SNPSSP, ont déjà adapté leurs statuts conformément aux exigences légales.
Si la mise en conformité n’a pas suscité de contestation majeure, certains responsables syndicaux soulignent des défis dans l’application pratique de la loi. Des articles sont jugés incompatibles avec les spécificités de certains secteurs ou avec les conventions internationales ratifiées par l’Algérie. Mohamed Iddir, président du SNPSSP, évoque notamment les difficultés liées à l’instabilité des effectifs médicaux ou à la représentativité syndicale exigée, en particulier pour les jeunes professionnels.
Malgré ces réserves, les syndicats expriment leur volonté de dialogue avec les autorités pour clarifier les points litigieux et faciliter l’application de la loi. Ils espèrent que l’État tiendra compte de leurs préoccupations, notamment en ce qui concerne la complexité des procédures de médiation et le droit de grève. Cette réforme, bien qu’essentielle, devra être accompagnée d’un suivi rigoureux pour garantir un travail syndical efficace et protégé.
Dans un communiqué publié ce lundi 13 janvier, le groupe politique » La France Insoumise (LFI) », a exprimé son inquiétude face à l’escalade verbale de ...
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé ce lundi 13 janvier, la première réunion du Conseil des ministres pour l’année 2025. Cette séance ...
Ce dimanche 12 janvier, des Algériens se sont rassemblés au 103 rue Bugeaud, dans le 6ᵉ arrondissement de Lyon, pour réclamer le débaptême de cette ...