Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a indiqué, hier à la radio, que la possibilité de durcir les mesures de confinement «demeure envisageable» au vu de l’augmentation du nombre de contaminations au coronavirus. «Nous faisons face à la situation», a-t-il mentionné, même s’il note que le nombre de malades a augmenté.
Il affirme qu’en dépit du relèvement des cas de contamination, les établissements scolaires resteront ouverts, assurant que des mesures ont été prises pour permettre une sécurité maximale des élèves. Pour lui, ce n’est pas l’école «qui contamine», appelant les parents à appliquer les mesures barrières pour protéger leurs enfants.
Concernant le nombre de lits mis à disposition des malades infectés par la Covid-19, Benbouzid signale que «contrairement à ce qui est avancé, les services de santé ne sont nullement dépassés», même s’il reconnaît «un épuisement du personnel chargé des soins». Il existe, précise-t-il, des hôpitaux qui affichent complet et d’autres qui «ont de la place». Le problème, indique-t-il, réside dans le manque de coordination entre les structures, sachant que dans l’ensemble, ce sont environ 50% des lits qui sont inoccupés.
Selon le ministre, «la situation est globalement maîtrisée», ajoutant toutefois que personne ne peut prédire, ce qu’il en sera à l’avenir.
À propos de l’éventualité d’aménager des hôpitaux de campagne pour faire face à un afflux de nouveaux malades, le ministre de la Santé se déclare contre une telle éventualité, d’autant, ajoute-t-il, que seulement 42% des lits réservés à travers le pays aux personnes contaminées sont occupés. Il annonce qu’un certain nombre d’hôpitaux sont dans une situation extrême
Rafik