Dans différentes contributions, antérieures, j’avais suggéré la création maritime, à l’instar de beaucoup de pays, qui se sont dotés de cet instrument politico-administratif et environnemental. En effet, la façade maritime et la plateforme continentale, ne peuvent se gérer comme on gère le reste du territoire national. Les spécificités sont évidentes et les instruments juridiques, économiques, environnementaux, doivent prendre en charge ces particularismes. D’autant que, le droit international complexe et contradictoire vient se mêler au droit local voire bilatéral et multilatéral. Mêmes les profils et la formation des walis qui seront affectés, à cette mission, devront être choisis en dehors de la formation classique des walis (ENA), pour aller vers des cadres spécialisés dans la gestion portuaire, des affaires maritimes et de la plateforme continentale. Les agressions avérées sur ce territoire particulier, la pollution avancée, la prédation multiple et variée constatée tout plaide pour la création de wilayas maritimes avec des missions spécifiques de sauvegarde des sites, de la réglementation de l’activité économique, de l’aménagement d’infrastructures idoines, de la coopération avec les pays maritimes frontaliers. L’examen, en Conseil des ministres, du dossier de l’aménagement des façades maritimes devrait logiquement, aller jusqu’au bout de la logique de ce dossier, par la création de wilayas maritimes et ne pas s’arrêter à la simple opération d’aménagement et d’infrastructure, le plus important après la création de ces dernières demeurent la gestion optimale de ce territoire fragile et aux dégradations irréversibles.
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Installée officiellement pour analyser les impacts des subventions sur les ménages, les entreprises publiques et privées et les dépenses de l’État, cette « Commission » n’a jusqu’à ...