Ce projet consiste à intéresser les banques quant à l’octroi de crédits pour l’achat de chauffe-eau solaires, de panneaux photovoltaïques ou tout autre produits qui jouent un rôle dans l’efficacité énergétique et la promotion des énergies renouvelables, a indiqué le Secrétaire général du ministère, Mohamed Salah Bouzeriba, dans une interview accordée à l’APS.
Le responsable explique qu’il devrait être tout aussi bien possible d’accorder un crédit pour l’achat d’une cuisinière que pour un panneau photovoltaïque et inscrire ce type de produits dans la nomenclature des produits éligibles au crédit à la consommation, à condition que le produit soit, bien sûr, avec un taux d’intégration appréciable qui avoisinerait les 50%.
Il n’est pas question, pour M. Bouzeriba, d’inscrire des produits importés dans la liste des produits éligibles, mais par contre les produits qui sont fabriqués localement peuvent bien profiter du crédit à la consommation. « Ce qui permettra de démocratiser un peu plus l’efficacité énergétique de manière générale », a-t-il souligné.
M.Bouzeriba a tenu à signaler que cette initiative du « crédit vert » avait été évoquée, cela fait déjà quelques années, du temps où il travaillait à l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE).
Autre projet que le ministère est en train de monter, celui de la production locale d’onduleurs qui permettront d’injecter la production électrique photovoltaïque dans le réseau électrique, a fait savoir son secrétaire général.
Il s’agit d’onduleurs qui seront produits par Elec El Djazair en partenariat avec un opérateur italien, a précisé M. Bouzeriba, en ajoutant que le MTEER a insisté pour un taux d’intégration appréciable qui a été défini par le groupe public à pas moins de 50% dans un premier temps.
Ce taux fixé comme objectif au démarrage de la production est appelé à augmenter avec le temps pour atteindre un niveau plus important, « grâce à l’exigence faite au partenaire italien d’assurer un transfert de technologie et de savoir-faire », a mentionné M. Bouzeriba.
aps