Comme il fallait s’y attendre, le gouvernement français que dirige le Premier ministre Michel Barnier tombe sur la base d’une motion de censure, déposée par la gauche et votée par l’extrême-droite de Marine Le Pen, après six mois d’existence, après avoir utilisé l’article 49.3 de la constitution, pour faire passer en force son budget sur la Sécurité sociale ! C’est du jamais vu en France depuis 1962 du gouvernement de G. Pompidou période trouble après l’indépendance de l’Algérie.
En effet, la Cinquième République instituée par le Général De Gaulle avait pour objectif de mettre fin à l’instabilité institutionnelle due au régime parlementaire de la Quatrième République. L’élection du président de la République au suffrage universel devait donner à ce dernier, en plus de la légitimité populaire, les instruments constitutionnels pour gouverner en dehors des calculs égoïstes des partis, à travers une majorité aux deux chambres du Parlement.
La situation actuelle, d’un gouvernement sans majorité parlementaire, oblige le Premier ministre à « négocier » avec les forces politiques en présence et c’est l’extrême-droite et l’extrême gauche qui mène le bal et les partis de droite ne sont plus en mesure de gouverner, car minoritaires au Parlement.
Ce retour du pouvoir aux partis politiques fait entrer la France dans la tourmente politique, mais aussi économique et financière.
Le calcul présidentiel, après la décision de dissoudre l’Assemblée nationale, était justement d’atomiser les partis des deux extrêmes et de construire des coalitions au centre-droit. Ce pari a été perdu puisque que l’extrême-droite a raflé un maximum de députés et devient l’arbitre de la politique nationale et internationale du pays, sans avoir la majorité absolue au Parlement.
La nomination de M. Barnier à Matignon était due à sa capacité de négociateur dans les instances européennes, notamment. Force est de constater qu’il a échoué à rassembler une coalition de gouvernement avec un éventuel ralliement des députés du parti socialiste contrôlé par l’ex-président F. Hollande.
Le président doit donc trouver un premier ministre qui puisse avoir une majorité au Parlement, avant le mois de juin 2025, date à laquelle il peut dissoudre, une nouvelle fois l’assemblée et trouver une coalition capable de gouverner le pays et de voter le budget et un certain nombre de lois indispensables pour réformer le pays. Mais au-delà de la personne retenue (plusieurs noms sont évoqués), il s’agit bien du programme politique qui est en cause aujourd’hui et à cet endroit, les positions partisanes sont contradictoires et presque irréconciliables.
En attendant, c’est l’économie française qui se détériore dans tous les compartiments et secteurs d’activité (grèves, protestations…) comme le signalent les analystes et les marchés. On peut dire que c’est la cinquième république qui est en jeu… à quand la sixième ?
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