D. De Villepin : L’Algérie ne doit pas être le bouc émissaire des problèmes franco-français.

Alors que le nouveau gouvernement M. Barnier s’installe, le ministre de l’intérieur, B. Retailleau, redouble de violence verbale vis-à-vis de l’Algérie et notamment sur le dossier de l’émigration et du traité de algéro-français de 1986. Le ministre de l’intérieur, homme fort de ce gouvernement et gage de l’extrême droit, pour ne pas le censurer, multiplie les plateaux médiatiques pour stigmatiser l’émigration algérienne, oubliant les autres pays d’émigration dont le Maroc, qu’il qualifie de « pays ami ».
Sous-produit juridique des accords d’Evian, ce traité a déjà fait l’objet de plusieurs amendements qui l’ont vidé de tous les « privilèges » qu’il contenait au profit des algériens. Fervent défenseur de la diplomatie des visas, développée par l’ancien ambassadeur de France à Alger (par deux fois), X. Driencourt, ce ministre promet d’expulser tous les algériens frappés par un « OQTF », sans exception, dans des temps records. D. De Villepin s’insurge contre cette politique agressive et propose le « dialogue et la coopération pour trouver, avec les algériens, des réponses et des solutions ». Dénonçant le retour de la « guerre des mémoires », qu’il trouve « absurde » et non productive, il prône au contraire le dialogue, le respect et la « capacité de la France à assumer son histoire partagée ».
Plusieurs fois interrogé sur son avenir politique et notamment aux élections présidentielles de 2027, ce dernier a toujours déclaré ne pas avoir d’ambition politique ni gouvernementale ni présidentielle mais qu’il « était disponible pour donner des conseils ». Il semble bien que cette posture lui donne la possibilité de développer ses idées et ses solutions pour la France, dans les dossiers brûlants sur la scène internationale (Gaza, Ukraine…), ce qui dérange le pouvoir en place, puisqu’il est très critique et pertinent. Cette diplomatie parallèle semble lui réussir, puisqu’il est l’invité de tous les médias et l’objet de critiques violentes et acerbes de tous ses contradicteurs qui redoublent de férocité à son égard.
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