De la commission nationale des subventions

Il est clair pour tout le monde, que les subventions sont une source d’énormes gaspillages, lorsqu’elles sont étendues à tous les produits, sans exception ou quelles n’atteignent pas les populations ciblées ! C’est une règle universelle qui a été démontrée dans plusieurs pays et dans plusieurs systèmes socioéconomiques. C’est ce qui se passe dans notre pays où ces deux phénomènes au moins sévissent depuis plusieurs années. En effet, tous les produits subventionnés et notamment agroalimentaires font l’objet d’un immense gaspillage, alors qu’ils sont importés au prix fort (il est question d’une facture de 15 à 20 Milliards d’US$ par an) et qu’ils alourdissent sensiblement notre balance des paiements. Le cas le plus emblématique, c’est celui du pain, cédé à 10 DA la baguette et que l’on retrouve en grande quantité dans les ordures ménagères, tous les jours !
Où sont les conclusions de la commission nationale des subventions ?
Mais le problème est encore plus pernicieux, puisque tous les produits subventionnés font l’objet d’un trafic aux frontières terrestres et même à celles maritimes, compte tenu du différentiel entre les prix subventionnés en Algérie et ceux des pays frontaliers (Tunisie, Mali, Niger…) Les médias nous apprennent tous les jours, que des quantités de plus en plus importantes, de produits subventionnés, sont interceptés par les services des douanes et de sécurité, en partance vers ces pays. La liste est longue et significative, puisqu’on retrouve les céréales (semoules, farines, pâtes alimentaires, couscous…), de l’eau minérale, des huiles de toutes catégories, des sucres, des carburants (essences et gasoil), des lubrifiants, du cheptel… bref tous les produits subventionnés directement ou indirectement !
Un marché parallèle florissant
Ce trafic s’étend même, actuellement, vers la France pour certains produits comme les tabacs et les produits agroalimentaires. Pour l’économiste que je suis, je ne verrai qu’une seule solution efficace, qui consiste à augmenter, même progressivement, les prix afin de rendre ce trafic non-attractif. Mais le politique, que je ne suis pas, va immédiatement évoquer la possible rupture de la paix sociale si ces mesures économiques sont prises, même si des transferts directs aux populations ciblées sont réalisés ! Le risque politique étant trop grand, compte tenu du nombre de familles qui vivent de ce trafic, on continuera de constater les gaspillages et les trafics qui ne cesseront d’augmenter car ils sont très attractifs.
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