Dr Mourad GOUMIRI.
Le revirement de la politique du Premier ministre espagnole Sanchez, au Maghreb, fait l’objet de vives critiques de son parlement qui vient de prendre une résolution, pour que le gouvernement revienne sur ses positions anciennement affirmées, à savoir un règlement du conflit conformément aux résolutions de l’ONU et à l’organisation d’un référendum d’autodétermination. En rappelant son ambassadeur notre pays a marqué son étonnement et sa désapprobation à cette volte-face, tout en menaçant de jouer la carte énergétique, dans une conjoncture très favorable, en demandant de revoir les prix du gaz, alimentant l’Espagne, après s’être engagée à assurer l’approvisionnement de ce pays. Certes, le Maroc, de son côté a joué la carte des subsides de Ceuta et de Melilla, en encourageant ses ressortissants et notamment mineurs, à les « envahir », créant une situation de chaos et menaçant de rééditer une autre « marche verte » en direction de ces régions, de même type que celle organisée pour envahir le Sahara occidental. Que nous réservent donc, les jours avenirs, dans ce conflit diplomatique et politique et quelles sont les perspectives les plus plausibles ? A l’évidence la contestation interne à la volte-face du Premier ministre, sera déterminante pour un retour à la position permanente de l’Espagne sur ce dossier, beaucoup plus que les représailles énergétiques algériennes, qui seront interprétées comme un chantage injustifié, contre ce pays et surtout contre sa population qui en paiera le prix, en dernière analyse. Il est donc important d’attendre le retour de manivelle de la réaction interne des oppositions espagnoles à cette décision, cela n’empêchant pas l’organisation de la riposte algérienne.
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