Dr Mourad GOUMIRI.
Ce tubercule, importé d’Amérique Latine, n’a pas été du goût de la population française, au départ, malgré des situations de disette enregistrées dans ce pays. Le roi Capé, le quatorzième, a eu l’idée de réconcilier ses sujets avec ce tubercule, en postant sa garde prétorienne, dans les champs plantés de pommes de terre mais en l’instruisant de laisser la population venir, de nuit, « voler » ce produit. Aujourd’hui, tous les pays cultivent et consomment ce produit à « toutes les sauces » et des spécialités diverses et variées sont proposées, comme exclusivité, oubliant volontairement ses origines. En Algérie, la pomme de terre est en passe de concurrencer le couscous comme plat national le plus prisé et donc le plus consommé et son prix relatif est devenu un problème politique, qui fait controverse. Des régions complètes sont dédiées à sa culture (Mascara par exemple) et d’autres se spécialisent dans cette spéculation (régions sahariennes), ce qui a conduit à la production de quantité importante, mise sur le marché. Comment donc, le prix de ce tubercule est devenu un marqueur essentiel de la consommation des ménages et s’érige en signe de mauvaise gestion de tout un secteur, dans sa production de semences (pour partie importée), dans sa récolte de la production, dans sa distribution, dans sa commercialisation, dans sa transformation, dans son stockage et enfin dans ses prix ? En analysant la mercuriale, on s’aperçoit que les prix augmentent ou baisse sans que des arguments fiables et objectifs ne viennent corroborer ses mouvements erratiques. Chaque administration (le commerce, l’agriculture, le transport, l’hydraulique, les finances…) se rejettent la « patate chaude » pour se dédouaner de la responsabilité collective de cette situation qui pénalise le consommateur final. Décisions présidentielles, Conseils du gouvernement, Comités interministériels, assemblées corporatives, associations de consommateurs, rien n’empêche ce tubercule de fluctuer au gré des intermédiaires, tapis dans l’ombre ou agissant au grand jour. La dernière sortie du ministre du commerce est exquise, à cet endroit puisqu’il menace de prendre des « mesures rigoureuses » à l’encontre des producteurs qui refusent de procéder au ramassage de leurs récoltes pour augmenter les prix ! Attendons pour voir.
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