Les pouvoirs publics devraient s’intéresser un peu plus aux violences qui se multiplient dans les rencontres footballistiques depuis quelque temps. En effet, comme dans tous les pays, le football règne en maître sur tous les autres sports et brasse des milliards de DA et de devises, ce qui attire les prédateurs de tout bord. Les présidents de club, les entraîneurs, les joueurs et le staff technique, les ligues, la fédération nationale, celle africaine et enfin celle mondiale (FIFA), sont autant d’acteurs qui composent cette nébuleuse.
Le sport, l’argent et la politique.
Alors qu’en début de siècle le sport était considéré comme un facteur de rapprochement des peuples et que le principe de l’amateurisme était de rigueur, force est de constater que l’argent a repris le pouvoir et qu’il règne en maître dans toutes les décisions et à tous les niveaux de la hiérarchie. En outre, ce sport entraîne des milliards de téléspectateurs dans tous les continents et devient forcément un phénomène politique malgré le principe sacrosaint de la séparation du sport et de la politique !
Dès lors, aucun État au monde ne peut échapper à cette massification et à son impact sur les opinions publiques respectives, d’autant que le professionnalisme du football quasi généralisé, va charrier des sommes d’argents impressionnantes (publicité, droits de télévision, sponsoring…) qui vont se répartir entre tous les acteurs, de manière disproportionnée et introduire des appétits insatiables et des scandales de corruption multiples et variés jusqu’au sommet de la FIFA mais également au niveau des clubs locaux et internationaux.
Les pouvoirs publics ne pouvant pas intervenir directement dans la gestion des fédérations, ces dernières usent et abusent des pouvoirs qui leurs sont concédés par l’organe suprême (FIFA), pour asseoir leur mainmise sur ce sport et en tirer profit non seulement financier mais également politique. C’est à cet endroit précis que se situe la ligne de crête.
Montée de la violence.
Le point culminant de cette ivresse c’est la guerre déclenchée après une rencontre controversée entre le Honduras et le Salvador, dans les années 70 en Amérique latine. Mais le problème de la violence, dans les stades et autour des stades, est un phénomène nouveau par son ampleur (hooliganisme) mais qui s’étend de plus en plus dans tous les pays. La contenance des stades (jusqu’à 120.000 spectateurs) crée une véritable menace pour l’ordre public et la sécurité des personnes et des équipements.
Les frustrations sociétales semblent se donner rendez-vous à l’occasion d’une rencontre de football pour s’exprimer et manifester leur mécontentement, en dehors des résultats sportifs. La gestion des masses en mouvement est un exercice difficile et professionnel qui n’est pas donné à n’importe qui et son endiguement requiert des qualifications hautement spécialisées.
Qu’en est-t-il pour notre pays ?
Les scènes de violence enregistrées en cette fin de championnat démontrent clairement que le phénomène prend de l’ampleur et que la gestion par l’instance habilitée (FAF) est défaillante dans tous ces compartiments. Les pouvoirs publics ne doivent pas attendre que l’irréparable se produise (morts de personnes) pour réagir. Ils doivent faire le « grand ménage » afin de contenir ce phénomène qui peut prendre une allure insurrectionnelle s’il n’est pas circonscrit en profondeur. La fin du championnat est propice pour qu’une réflexion profonde soit initiée pour que lors du prochain, les scènes passées ne se renouvellent plus.
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