Dr Mourad GOUMIRI.
Le Président A. TEBBOUNE vient de déclarer que l’endettement extérieur n’est plus interdit et que notre pays peut s’endetter auprès des institutions financières multilatérales, pour la réalisation de « grands projets de développement ». Enfin, la raison a prévalu et ce que nous préconisons, depuis des années, est enfin écouté par le premier responsable du pays, à savoir faire financer les projets d’infrastructures et d’équipements lourds, par le truchement d’institutions financières spécialisées (BAD, BERD, FADES, BID, BIRD…), ce que font tous les pays du monde d’ailleurs. Combien de fois faut-il répéter que l’endettement est un mécanisme usuel micro et macroéconomique et que tous les pays y ont recours, en fonction de leur situation et à un moment donné et aux conditionnalités subséquentes. Tout le problème réside dans l’utilisation de ces ressources et des projets éligibles à ce mode de financement. Il y a une très grande différence entre s’endetter pour financer le monument Makam el chaid et la route transsaharienne, qui tous deux ont été financés par l’endettement ! Le problème est entre nos mains et non entre les bailleurs de Fonds, il appartient aux pouvoirs publics de définir, dans la transparence (contrôle a priori et à postériori), les niveaux acceptables d’endettement et les projets éligibles à cette catégorie de financement, en fonction des conditionnalités fixées par ces institutions financières. Pour le reste, le pays qui s’endette doit en assumer les conséquences, en toute responsabilité.
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