Décès de l’artiste peintre algérien Rezki Zerarti

Le peintre algérien Rezki Zerarti est décédé dimanche 15 décembre 2024, à l’âge de 86 ans à Alger, comme l’a confirmé son entourage. L’artiste, reconnu pour ses Å“uvres marquées par un style semi-abstrait, laisse derrière lui un héritage artistique unique, célébrant la beauté de la femme, la culture et l’histoire algériennes.

Né en 1938 à Taourga, près de Dellys, Zerarti s’est installé en France en 1959 où il a étudié les beaux-arts. Il est revenu en Algérie en 1962, peu après l’indépendance du pays. C’est à ce moment qu’il a fait la rencontre du poète Jean Sénac, qui a écrit la préface de son premier vernissage en 1964. Il a ensuite intégré le cercle des artistes membres de l’Union nationale des artistes plasticiens, et a exposé à plusieurs reprises, notamment lors des salons de 1967 et 1971.

Rezki Zerarti est surtout connu pour ses peintures à l’huile qui abordent des thèmes comme la femme, figure centrale de la vie familiale, l’amour, la tendresse et les sacrifices. Certaines de ses Å“uvres mettent également en lumière le patrimoine et l’histoire de l’Algérie. Par exemple, des toiles comme « L’œil de la fée », « La préservation du corps », « La femme préservant les traditions » et « Mon trésor précieux » sont devenues emblématiques.

Après une longue absence de la scène artistique de 20 ans, l’artiste a fait son retour dans les années 1990. En 1999, il a exposé à Alger, et a ensuite présenté ses Å“uvres dans plusieurs expositions, notamment au musée de Boussaâda en 2003. Plus récemment, en 2021 et 2023, il a participé à des expositions dans la capitale algérienne. Ses créations font aujourd’hui partie de collections privées en Algérie et en France, ainsi que de la collection permanente du Musée national des beaux-arts d’Alger.