Les décisions de Trump provoquent un mini krach boursier à New-York

Les annonces d’instauration de droits de douanes à plusieurs pays, « amis et ennemis » de Donald Trump, n’ont pas été du goût des investisseurs américains et mondiaux, ce qui poussent les prévisionnistes à évoquer déjà une récession à venir aux USA et dans le monde.
En effet, les indices boursiers, les plus en vue, plongent littéralement comme l’indique le Dow Jones (- 6 %), le Nasdaq (-13 %) et le S&P 500 (-9 %), ce qui peut s’apparenter à un mini Krach boursier. Réagissant à cette situation, le président américain considère que ses décisions économiques, financières et douanières, nécessitent « un peu de temps » pour porter ses fruits. En outre, il multiplie les décisions douanières puis les suspend ou les abroge, ce qui rend les marchés particulièrement nerveux.
Cette politique, proche des milieux isolationnistes, ne peut pas rester sans réactions de la part des partenaires économiques traditionnels de ce pays.
En effet, tous les pays concernés par l’augmentation des taxes douanières américaines ont réagi en décidant de taxer des taxes aux produits américains pour montrer qu’ils mettront en place une politique de réciprocité dès qu’ils seront touchés par ces mesures. Les pays très dépendants par leurs exportations aux USA, comme le Mexique, le Canada ou l’UE, tentent de ne pas entrer dans une surenchère ou une spirale qui n’en finira pas, mais restent cependant très réactifs aux décisions américaines.
L’OMC, qui est en première ligne, n’a pas réagi jusqu’à présent, alors qu’elle est la première concernée ! En effet, cette organisation, créée à la fin de la Deuxième Guerre mondiale (GATT), qui siège à Genève, a pour mission de faire tomber toutes les barrières douanières, notamment, afin de rendre fluide le commerce mondial.
Comble de l’ironie, le contributeur le plus important de cette institution sont les USA qui a toujours soutenu sa politique et qui risque de voir les USA s’en retirer. Plusieurs pays membres, dont la Chine, ont déjà porté les affaires auprès de l’OMC pour condamner les décisions américaines qu’ils considèrent comme illégales, aux vues des clauses du traité qui les unis. Il est inutile de dire que le président américain n’en a cure !
Le protectionnisme, qui est responsable en partie des deux dernières guerres mondiales, semble se réveiller et dicter les nouvelles règles du commerce international, alors qu’il a été combattu depuis, sur la base d’un consensus idéologique de libéralisme économique et de la mondialisation.
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