L’Algérie a adopté une politique étrangère « dynamique et proactive », en axant son intervention sur la défense des intérêts de la Nation, la contribution à la sécurité et à la stabilité régionales, le renforcement des liens avec l’Afrique et le monde arabe, le développement du partenariat et le renforcement de la paix dans le monde et le redéploiement de la diplomatie économique au service du développement de la nation.
Concernant l’action diplomatique, la Déclaration de politique générale du Gouvernement, qui sera présentée le 3 octobre devant l’Assemblée populaire nationale par le Premier ministre, M. Aïmene Benaberrahmane, affirme que le gouvernement a mis l’accent sur le renforcement des liens avec l’Afrique et le monde arabe.
A cet égard, le document précise que la diplomatie algérienne a soutenu les organisations continentales, aidé à la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et développé et accompagné les projets d’infrastructure intra-africains à l’image de la transsaharienne, du gazoduc Algérie-Nigéria et du projet de la fibre optique.
En ce qui concerne la région du Sahel, la Déclaration de politique générale du Gouvernement qui couvre la période allant de septembre 2021 à août 2022 a souligné que « l’Algérie a redoublé d’efforts pour apporter sa contribution à la stabilité et la sécurité de cette région, à laquelle elle appartient et dont les pays sont liés à elle par des liens historiques, politiques et humains, forts et multiples ».
L’Algérie a notamment multiplié les initiatives sur le double plan politique et humanitaire en apportant son aide à de nombreux pays en Afrique comme le Niger qui a bénéficié, au cours du mois d’octobre 2021, d’un don de 106 tonnes de produits divers et le Mali qui a bénéficié, la même année, d’un don de 80 tonnes de divers produits en plus d’aides médicales et alimentaires.
Le document indique également que « l’Algérie œuvre pour un renforcement de sa coopération économique avec la Mauritanie à travers la signature de plusieurs accords, notamment le lancement des études de la route Tindouf-Zouerate et la ligne maritime Alger-Nouakchott, ainsi que l’ouverture de nouveaux marchés des produits algériens ».
Au sein du monde arabe, l’Algérie a œuvré durant cette période, de manière efficace, « à la refondation de l’action arabe commune grâce à la réunion des conditions optimales pour la tenue et le succès du prochain Sommet arabe, qui se tiendra à Alger en novembre prochain » en consacrant « le caractère central de la cause palestinienne et la mise à jour de l’initiative arabe de paix de 2002 ».
Le plan d’action du gouvernement a également consacré un chapitre à la diplomatie économique au service du plan de relance 2020-2024. Au cours du dernier trimestre 2021, une conférence nationale sur la diplomatie économique a été organisée pour apporter des solutions aux questions en suspens en matière d’IDE et de promotion des exportations sur les marchés extérieurs notamment en Afrique et les pays du voisinage, a-t-on précisé.
Cette démarche a été suivie par l’organisation de la Conférence des chefs de Postes diplomatiques et consulaires en novembre 2021, à Alger.
S’agissant de la structuration du réseau des chargés des affaires économiques et commerciales dans les missions à l’étranger et leur professionnalisation, le gouvernement a mis en place un plan consistant à renouveler des formations et cycles de perfectionnement, dans le but « de trouver une meilleure interaction entre les Postes diplomatiques et consulaires et les opérateurs économiques algériens et étrangers en matière de diplomatie économique ».
Selon le document, le gouvernement a œuvré pour la modernisation de l’outil diplomatique et de gestion des ressources à travers les actions de la modernisation de l’administration, la généralisation des nouvelles technologies de l’information et la gestion des ressources humaines et a pu renforcer la place des jeunes, des femmes et des compétences nationales dans l’encadrement de l’appareil diplomatique, la rationalisation de la gestion financière et la question du patrimoine immobilier de l’Etat algérien à l’étranger, qui seront finalisés incessamment.
S’agissant du placement des cadres dans les institutions régionales et internationales, il y a lieu de noter qu’un Comité de mise en œuvre a été créé à cet effet. A ce titre, 60 offres d’emplois (ONU, UA, OCI, Ligue Arabe) ont été traitées et soumis pour candidatures en impliquant les départements ministériels concernés.
Dans son plan d’action, le gouvernement accorde également une importance particulière à la communauté nationale à l’étranger en mettant en place une « stratégie novatrice en direction de cette catégorie, visant à assurer la prise en charge de ses préoccupations et le renforcement de ses liens avec son pays d’origine ». Une démarche qui s’appuie essentiellement sur le mouvement associatif.
Le document souligne que l’appareil diplomatique « s’est inscrit de manière efficace dans le cadre de la mise en œuvre des engagements du Président de la République et tout particulièrement sa volonté d’actualiser les objectifs et les missions de la diplomatie algérienne dans la constance des valeurs et principes qui la portent à la lumière des facteurs structurels et conjoncturels qui en marquent la trajectoire ».
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