Le Groupe de la Banque Africaine de Développement a financé 6 575 projets sur le continent africain depuis le 10 septembre 1964, date de sa création, et transformé la vie de 400 millions de personnes, a annoncé mardi à Abidjan son président Akinwumi Adesina, à l’occasion des festivités marquant le 60ᵉ anniversaire de l’institution.
Parmi les principaux projets réalisés sur le continent figurent le pont de Senegambia, la route nationale reliant la capitale des Comores, Moroni, à l’île de Foumboni, le corridor reliant Addis-Abeba à Mombasa, le pont de Kazungula, sur le fleuve Zambèze, reliant la Zambie au Botswana, le port de Nador Ouest au Maroc, la route Ketta-Djoum reliant la République Centrafricaine à la République du Congo, ainsi que les chemins de fer à écartement standard reliant la Tanzanie, la République Démocratique du Congo et le Burundi.
Akinwumi Adesina a également annoncé que « le capital autorisé de la Banque, qui n’était que de 250 millions de dollars en 1964, est passé aujourd’hui à 318 milliards de dollars », ce qui « donne les moyens de faire encore plus pour l’Afrique ».
« Nous sommes aujourd’hui une Banque plus grande, plus audacieuse et meilleure, mieux positionnée pour répondre aux besoins et aux défis futurs de l’Afrique », s’est félicité Akinwumi Adesina.
Il a également précisé qu’avec les financements de l’institution, le pourcentage de la population ayant accès à l’électricité est passé « à 52 % aujourd’hui ». Depuis qu’il dirige la Banque, 72 milliards de dollars de financements ont été mobilisés pour libérer le potentiel agricole de l’Afrique, afin d’atteindre la sécurité et la souveraineté alimentaires.
De plus, 25 milliards de dollars ont été mobilisés pour soutenir les efforts de l’Afrique face au changement climatique. Un montant de 1,7 milliard de dollars a été approuvé pour les entreprises de 18 300 femmes dans 43 pays, grâce à la collaboration avec 169 institutions financières.
Au cours de la cérémonie, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, a salué la BAD, qui, malgré les nombreux obstacles rencontrés, « a su relever les défis en assurant le financement d’infrastructures cruciales, le soutien à des réformes économiques audacieuses et l’amélioration des conditions de vie de millions d’Africains. »
« Malgré cette belle performance, je note que sur notre continent, nous avons de graves inondations. Nous avons malheureusement de nombreuses guerres, ainsi que la faim dans plusieurs pays. Cela signifie que la gouvernance au niveau continental n’est pas à la hauteur de la performance de la Banque Africaine de Développement. Je pense que la Banque doit faire encore plus dans ce domaine et encourager les États à investir davantage pour endiguer ces phénomènes, que ce soit dans les domaines du climat, de l’agriculture, mais aussi pour la recherche de la paix et de la démocratie », a ajouté Alassane Ouattara.
Pour sa part, Nialé Kaba, ministre du Plan, de l’Économie et du Développement, ainsi que gouverneure de la Banque pour la Côte d’Ivoire, a déploré « la volatilité mondiale des prix, les tensions géopolitiques, les pressions sur les finances publiques des pays africains et les effets dévastateurs du changement climatique », qui « exigent de la Banque une adaptation constante et proactive ».
Parmi les défis à relever, elle souhaite que la Banque aborde avec rigueur et innovation « les problèmes liés à la notation souveraine, à l’endettement excessif et aux risques climatiques qui frappent durement » les économies.
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