Dans une allocution en marge de l’ouverture de l’exposition sur « La marine algérienne à l’époque ottomane à travers les archives », organisée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des musées (18 mai), Mme Bendouda a précisé que des efforts étaient en cours pour la réhabilitation et la restauration du Musée public national maritime, soulignant que ce musée exceptionnel « témoigne de l’apport de l’Algérie à la civilisation humaine », « conforte notre relation, en tant qu’Algériens, avec notre histoire et nous rend fiers de notre passé ».
Ce Musée, qui ambitionne d’avoir une vocation à dimensions historique, ethnologique et d’interprétation scientifique, se situe au pied de la Casbah d’Alger dans les imposantes « voûtes Kheïreddine », construites en 1814 par Hadj Ali Pacha, et qui ont servi d’ateliers de réparation de la flotte sous la régence ottomane avant que les forces coloniales françaises n’y installent de grands fours pour fournir du pain à leurs soldats.
Remontant jusqu’aux périodes préhistorique, antique, médiévale et ottomane, le Musée de la marine œuvre à restituer la vie de l’Homme depuis ses premiers contacts avec la mer, en focalisant sur la période ottomane de la Régence d’Alger qui a précédé la colonisation française de l’Algérie.
Dans le hall du musée, les visiteurs peuvent découvrir des outils utilisés dans la fabrication et la réparation de navires, des instruments de navigation ou encore des stèles en marbre, des sémaphores et autre objets découverts dans les fonds marins.
Créé en 2007, le Musée public national maritime, qui compte plusieurs annexes dans nombre de villes côtières, est une institution spécialisée dans l’étude, la recherche, la préservation et la conservation de collections muséales du patrimoine aquatique et subaquatique du littoral algérien.
aps