Des experts agronomes soulignent sur l’impératif d’accélérer le processus de certification des produits agricoles algériens pour les protéger contre le piratage.

Des experts agronomes ont souligné, jeudi 23 juin, à Alger, l’impératif d’accélérer le processus de certification des produits agricoles algériens pour les protéger contre le piratage au niveau des marchés mondiaux.
« Faute de certification, nos produits (fruits et légumes) atterrissent sur les marchés extérieurs mais ils sont vendus en tant que produits non identifiés, ce qui les exposent au risque du piratage », ont-ils alerté lors d’une journée de sensibilisation sur le rôle de la formation et de l’orientation agricole dans le domaine des bonnes pratiques agricoles et du développement durable.
L’évènement a été organisé par la Chambre nationale d’agriculture (CNA), en coopération avec la Société algérienne des bonnes pratiques agricoles, au siège de la CNA.
« Après leur exportations, nos produits sont facilement repris, reconditionnés et réexportés sous le label d’un autre pays d’où l’urgence de leur certification », a affirmé le représentant de la Société algérienne des bonnes pratiques agricoles, Aissa Zeghmati,
« La certification au bonnes pratiques agricoles via un référentiel mondial permet d’avoir une traçabilité du produit ce qui lui confère une fiabilité sur les marchés mondiaux », a-t-il fait valoir.
Outre l’aspect économique, M. Zeghmati a évoqué le volet sanitaire et environnemental de la certification, expliquant que celle-ci implique en premier lieu la protection des agriculteurs et des consommateurs contre les résidus des pesticides, ainsi que la préservation de l’environnement contre la pollution des eaux d’irrigation et la contamination des sol et leur salinité.
Les intervenants ont estimé que la certification des produits agricoles passe nécessairement par la sensibilisation des agriculteurs, des commerçants et des exportateurs.
Dans ce cadre, M. Zeghmati a parlé d’une contractualisation de l’agriculture liant le producteur (agriculteur) aux commerçants ou à l’exportateur obligeant l’agriculteur de respecter les normes sanitaire et phytosanitaire pour avoir un produit sain et loyal répondant aux exigences du marché local et international.
APS.
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