Les participants à cette rencontre organisée sous le patronage du ministère de la Justice, ont affirmé que l’établissement des actes notariés sur support numérique était désormais une nécessité afin d’accélérer l’investissement et lutter contre la bureaucratie.
Dans une déclaration à la presse, le président de la Chambre nationale des notaires, Réda Benouanane a expliqué que la modernisation et le développement effréné des nouvelles technologies requéraient une célérité dans l’exécution des transactions économiques, relevant que le commerce et l’investissement reposaient sur deux principes fondamentaux, rapidité et garantie, qui sont fournis par l’acte notarial.
« La numérisation est le moyen moderne pour éliminer la bureaucratie et la falsification tout en assurant la preuve électronique dont a besoin le notaire pour l’établissement de ses actes », a-t-il fait remarquer, soulignant le rôle de l’acte électronique dans l’encouragement de l’investissement étranger.
Pour M. Benouanane, le développement de l’investissement en Algérie doit aller de pair avec le développement du système notarial, étant la partie habilitée à garantir les droits et devoirs des investisseurs.
De son côté, le président de la chambre régionale des notaires du centre, Kamel Fettis, a souligné que l’établissement des actes notariés électroniques dépendait de la modernisation des administrations avec lesquelles traite le système notarial, citant notamment les conservations foncières, le cadastre, les services des impôts qui doivent, a-t-il dit, se mettre au diapason de cette entreprise.
Pour sa part, le président de l’Union internationale du notariat (UINL), Hani Abd El-Hamid Achit, a mis en avant le rôle axial des notaires dans la promotion des investissements.
Il a relevé, dans ce cadre, l’importance du système dans leur formation pour se mettre au diapason des mutations économiques et au développement technologique, d’autant que l’Algérie est membre de l’Union internationale du notariat et compte des experts capables d’encadrer le notaire algérien et de concourir à la promotion de ses connaissances pour que l’opération notariale réponde aux normes internationales.
Le coordinateur des notaires au tribunal de Chéraga, Mounir Chouchane a estimé, lui, que cette rencontre qui coïncide avec les débats en cours autour de la nouvelle loi sur l’investissement permettra de mettre en exergue le rôle du notaire dans l’accompagnement et la protection de l’opération d’investissement.
APS.