Cette collection du Musée d’art moderne et contemporain d’Alger (MaMa), regroupe 34 œuvres d’artistes célèbres algériens et étrangers à l’image de Baya Mahiedddine, Mohamed Khadda, Ali Ali-Khodja, ou encore M’hamed Issiakhem, Choukri Mesli et le libanais Laure Ghoraib.
Répartie sur plusieurs salles de cet édifice ottoman, l’exposition donne à voir aussi des toiles d’artistes comme Mohamed Bouzid, Mustapha Filali, Salah Mohamed Hioun, Moncef Guita, Lazhar Hakkar, Moussa Bourdine, Rachid Djemai et Hellal Zoubir.
Le visiteur découvre entre autres des œuvres célèbres d’Issiakhem, revisité à travers sa célèbre toile « Chouiya », portrait de femme des Aurès, « La guerre des 2000 ans, Palestine trahie » et « Sud ».
« L’exposition se présente comme un dialogue entre l’espace qui l’abrite (Palais Mustapha-Pacha) et la déconstruction d’un art contestataire et impulsif. Elle est aussi un dialogue entre l’expression littéraire et l’expression picturale qu’offre l’amitié et la complicité entre Kateb Yacine et Issiakhem », a souligné son commissaire, le plasticien Omar Meziani.
Le palais abrite également une exposition d’œuvres de calligraphes algériens et étrangers à l’image de Mohamed Safar Bati, Assad Mohamed et Lamine Ben Torkia aux cotés de celles de Mohamed Farouk Haddad (Syrie) et Mehmed Ozçan (Turquie).
Organisée dans le cadre de la tenue à Alger du 31e Sommet arabe (1-2 novembre) qui coïncide avec la commémoration du 68e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, l’exposition fait partie du programme d’expositions « extra muros » du MaMa. Elle est visible jusqu’au 19 novembre au Palais Mustapha-Pacha.
APS.