Dr Mourad GOUMIRI.
La première certitude est celle de la détermination de V. Poutine d’aller jusqu’au bout de sa logique, qui consiste à refuser le déploiement de l’OTAN à ses frontières immédiates, compte tenu du précédent négocié par Gorbatchev et non respecté par les USA et ses Alliés. La seconde est, que les USA et ses Alliés, ne sont pas prêts à engager leurs forces armées dans un conflit frontal avec la Russie, pour venir en aide au gouvernement ukrainien, même si elle envahit l’Ukraine ! Seules des « sanctions dures » sont envisagées et déjà appliquées, contre la Russie, ce qui se traduira par un certain nombre de décisions économiques et financières, qui auront un impact relatif, compte tenu que la Russie les a certainement anticipés, avant son passage à l’acte. Il est clair que la Russie veut négocier en position de force (occupation territoriale), un accord qui lui garantît la création d’une « zone tampon » du même type que celle de la « finlandisation », obtenue durant la guerre froide. Dans ce rapport de forces, la Russie entend négocier directement avec les USA et non avec l’UE et encore moins avec le gouvernement actuel de l’Ukraine. Seules les USA peuvent garantir, dans le cadre d’un « accord écrit », la non extension de l’OTAN, aux frontières de la Russie, tous les autres interlocuteurs sont disqualifiés de facto, dans la mesure où ils n’ont pas les moyens de leur politique et peut-être même la volonté politique. De son côté l’UE, entraînée dans cette crise malgré elle, doit certainement réfléchir à la création de sa sécurité et de sa défense en marge de celle de l’OTAN.
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