Le cimentier Lafarge Algérie (filiale du groupe suisse Holcim) a signé, lundi à Alger, un accord avec l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) et l’université d’Ain Temouchent, pour le développement d’une démarche permettant de valoriser les vases des barrages dans la production du ciment.
Cet accord a été paraphé par le PDG de Lafarge Algérie, Nicolas George, le directeur central des barrages à l’ANBT, Ali Boutata, et le recteur de l’Université Ain Temouchent, Abdekader Ziadi, en marge d’une journée de découverte et de sensibilisation à l’économie circulaire, « Green day », organisée à l’Ecole supérieur algérienne des affaires (ESAA).
A cette occasion, M. Boutata a affirmé que cet accord s’inscrivait « en droite ligne avec les objectifs des pouvoirs publics sur la valorisation et la préservation durable des ressources hydriques, notamment à travers la lutte contre l’envasement des barrages, en associant la recherche scientifique dans ce domaine ».
« Ce partenariat optimisera davantage les opérations de dévasement (extraction de vase entreposée dans les retenues en raison de l’érosion des sols) afin de permettre aux barrages de retrouver leur capacités initiales », a-t-il déclaré à la presse, en marge de la cérémonie de signature.
Pour sa part, M. George a précisé que l’opération concerne d’abord les barrages d’Oran et de Mascara et pourrait s’étendre par la suite aux barrages de M’sila et Biskra.
Lors de la journée « Green day », Lafarge Algérie a signé un deuxième accord, avec l’association environnemental RECIFS, qui porte sur la création d’une zone protégée au niveau de la Baie d’Alger, et ce, à travers des récifs artificiels afin de restaurer la biodiversité marine.
L’accord a été paraphé par le PDG de Lafarge Algérie et le président de l’association, Hamid Belkessam.
Les deux parties devraient travailler conjointement pour à la conception, la réalisation et l’immersion de ces récifs artificiels, a-t-on expliqué.
En outre, il a assuré la disponibilité de la société à dupliquer cette expérience dans d’autres parties de la côte algérienne, et de mettre ses technologies de constructions au profit du développement durable en Algérie.
Interrogé sur le marché du ciment en Algérie, M. George a fait constater qu’il y avait une baisse de la demande locale d’environ 10 à 15 % durant ces trois dernières années.
Toutefois, les excédents de la production du ciment, a-t-il souligné, ont été destinés aux marchés extérieurs confortant ainsi la stratégie du gouvernement en matière d’exportation hors hydrocarbures.
APS MH
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