Dr Mourad Goumiri.
Cette décision est la bienvenue mais elle doit se concrétiser dans les 1.541 communes que comptent d’Algérie, avec leur particularisme (montagne, désert, hauts plateaux, plaine…). Tout le monde le sait bien et surtout le président de la République qui a passé plusieurs années, a administré, à différents niveaux, les collectivités locales. Nos communes sont incapables de réaliser ces zones d’activité, y compris celles qui ont des ressources financières propres, que dire alors de celles qui dépendent des ressources du Trésor public, à 100% ! Il est donc essentiel de mettre en place un mécanisme financier spécifique (compte spécial du trésor) pour la couverture financière de l’opération, comme cela s’est fait dans les années 60 et 70, à travers les plans spéciaux de wilayas (Tlemcen, Tizi-Ouzou, Khenchela…) et qui ont boosté le développement local et effacé, suffisamment les déséquilibres régionaux.
De même, au niveau technique (le choix de l’assiette, les travaux d’aménagement, les VRD, l’énergie l’eau et le gaz, les routes…), ces infrastructures sont nécessaires à ces zones d’activité et doivent être pris en charge, obligatoirement, en dehors des moyens communaux. C’est à ces conditions et à d’autres dont la définition des critères d’attribution, l’éligibilité aux crédits et autres qualifications des attributaires, que cette décision pourra donner ses fruits à moyen et long terme sur l’emploi, la production et l’amélioration des conditions de vie de la population. Ces zones d’activité seront alors mises à la disposition d’attributaires, après une période nécessaire de formation, d’apprentissage et de maîtrise des métiers et les porteurs d’idées et d’initiatives doivent être accompagnés par des organismes tels l’ANDI et l’ex-ANSEJ, aujourd’hui ANADE, de manière à concrétiser ces projets. Les chambres de commerce et d’industrie et celles de l’agriculture doivent être mises à contribution pour compléter les actions des autres organisations.
L’aménagement du territoire exige des programmes spéciaux dans les zones sous équipées et sans ressources naturelles, ce qui nécessite une politique volontariste en dehors des standards classiques retenus pour les investissements de manière à éviter une nouvelle fois de se retrouver avec des zones d’ombre, c’est une condition sine qua non, si l’on veut éliminer les disparités régionales et rééquilibrer le territoire national. Dans ce processus, le secteur privé national doit être mis à contribution afin d’augmenter la capacité de réalisation et de créer des emplois réels dans ces zones, à condition qu’il dispose de moyens humains et matériels pour réaliser les projets en temps et en qualité. Cette initiative est donc louable mais nécessite l’accompagnement des pouvoirs publics.
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