Le directeur général de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, Djamal Fourar, a confirmé aujourd’hui, lundi, que les différentes structures hospitalières à travers le pays étaient préparées à faire face à une éventuelle quatrième vague si elle survenait.
Le même responsable a expliqué que toutes les structures hospitalières à travers le pays sont « parfaitement préparées à affronter une éventuelle quatrième vague, après avoir tiré des leçons de l’expérience de la troisième vague », qui, selon lui, a été féroce. sur le secteur dans la prise en charge des blessés en termes d’apport d’oxygène, ce qui a été remédié après avoir mis les moyens humains et matériels nécessaires.
Face à la réticence à mener la campagne de vaccination ces derniers mois, et après avoir évoqué le pic du processus lors de la troisième vague, en enregistrant quotidiennement plus de 290 000 vaccinateurs, ce qui faisait espérer aux pouvoirs publics d’atteindre 70% du taux de vaccination de la population cible jusqu’en décembre.
Dans ce contexte, il a souligné que ce sentiment de sécurité est un « faux sentiment », exprimant son regret pour le pourcentage enregistré par la campagne de vaccination ces derniers mois, d’autant plus qu’à l’heure actuelle aucun pays n’est à l’abri de l’infection par les mutants du virus en l’avenir, se référant d’ailleurs à l’émergence du mutant « Omicron » qui s’est répandu dans de nombreux pays du monde en peu de temps, et ses complexités n’ont pas encore été révélées.
M. Fourar a rappelé les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé lors de sa session extraordinaire la semaine dernière, par lesquelles elle a appelé au respect des mesures préventives et à la demande de vaccination pour atténuer l’impact et la propagation des virus mutants.
Concernant l’émergence du nouveau mutant, « Omicron », pour sa part, le Président de la Société Algérienne d’Immunologie, le Pr Kamel Djnouhat, a confirmé, en marge d’une réunion sur le sujet, que la situation épidémiologique actuelle « n’est pas alarmante malgré la propagation généralisée du mutant dans de nombreux pays du monde », mettant en garde contre le développement de ce mutagène. Les complications peuvent être plus graves que la précédente.
Le même expert a souligné la nécessité d’une vaccination pour les personnes ayant bénéficié des deux doses pour recevoir la troisième dose et qui n’ont pas encore bénéficié de la vaccination, d’autant plus que la situation épidémiologique de ces dernières semaines a commencé à avertir d’une augmentation du nombre d’infections. .
Dans ce contexte, il a évoqué l’accélération de certains pays à la troisième dose, d’autant plus que l’expérience a prouvé jusqu’à présent que la majorité de ceux qui ont été exposés à l’infection et ont été admis dans les hôpitaux sont des personnes qui n’ont pas bénéficié de la vaccination.
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