La donne géopolitique va changer après la large victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines. En effet, dès l’annonce des résultats, le futur président, qui sera intronisé le 20 janvier prochain, a déclaré vouloir prendre langue avec son « ami », le président russe, Vladimir Poutine.
Cette position forte est en flagrante contradiction avec celle de J. Biden qui a « ostracisé » le Président russe pour le fragiliser intérieurement et extérieurement. En outre, D. Trump avait déclaré, lors de la campagne présidentielle, qu’il règlerait la guerre en Ukraine « en 48 heures », montrant ainsi son inimitié à l’égard de V. Zelensky !
L’enjeu de l’OTAN et de l’Asie pacifique.
D. Trump avait toujours indiqué que le danger pour les USA était la région de l’Asie pacifique et notamment la Chine qui détruit l’économie américaine et qui menace Taïwan, la Corée du Sud et le Japon. Cette menace subliminale est une priorité qui dépasse toutes les autres menaces selon lui et il compte bien concentrer tous ses moyens (militaires, commerciaux, douaniers…) pour la réduire.
C’est dire que le sort de l’Ukraine est relégué au deuxième plan, voire encore plus loin, en plus de coûter très cher aux contribuables américains. Il est clair que ce règlement de la guerre se fera sur le dos de l’Ukraine et que les territoires pris à ce pays resteront russes. En outre, le rôle de l’OTAN sera réduit en termes de financement, sauf si les membres de cette organisation contribuent lourdement à son maintien. Quant à l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine, c’est une ligne rouge que la Russie n’acceptera jamais et donc qu’il faut la geler ad vitam æternam.
L’UE, la grande perdante.
L’UE est dans cette affaire la grande perdante tant au niveau géopolitique qu’au niveau économique et financier. En effet, l’UE qui n’a pas mis en œuvre une politique de défense et de sécurité autonome, dépend entièrement de la protection américaine (nucléaire et armes conventionnelles), ce qui réduit considérablement sa marge de manœuvre. En plus de cette position objective, les membres de l’UE sont très divisés sur le dossier de la défense et de la sécurité, chacun voulant « tirer la couverture » sur lui et privilégiant ses intérêts égoïstes, plutôt que ceux communautaires.
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