Donald Trump convoque Volodymyr Zelenski à la Maison-Blanche, demain lundi

Cette séquence est attendue par tous les pays européens et l’Ukraine, d’autant que la dernière rencontre a été, de mémoire de diplomatique, « lunaire ».
En effet, tout le monde se souvient de la manière humiliante avec laquelle le président américain avait reçu le président ukrainien, soutenu par son vice-président durant cette entrevue… et la phrase culte: « Vous n’avez pas les cartes en main monsieur le président » et de la réponse de V. Zelenski: « je ne suis pas venu ici pour jouer aux cartes » !Â
La rencontre de demain est une véritable convocation durant laquelle le président américain va dicter les décisions du plan de paix concocté en Alaska avec V. Poutin. Un refus du plan de V. Zelenski aura pour conséquence l’arrêt immédiat de l’aide militaire et du renseignement mais surtout stigmatiserait le président ukrainien et le présenterait comme celui qui refuse la paix aux yeux des opinions publiques tant occidentales que du monde.
Pour la Russie, confortée par victoires sur le terrain, il s’agit de conserver les Oblasts conquis, à quelque kilomètres près, de la non adhésion de l’Ukraine à l’Otan et de sa « finlandisation ».
Les domaines culturels (la langue russe) et cultuels (l’église orthodoxe russe) sont également au menu. Du côté ukrainien, la cession des territoires ukrainiens est inconcevable et interdite par la constitution, quant à l’adhésion à l’Otan et à l’UE, elles relèvent de la volonté souveraine de l’état ukrainien.
Dans ce bras de fer apparemment impossible à concilier, le président américain a déjà tranché en déclarant « qu’il y aura des « échanges de territoires ». La Russie ajoute à la liste de ses revendications, la levée des sanctions et la restitutions des avoirs russes (400 milliards d’US$) gelés dans les banques occidentales.
Vexée de ne pas être invitée à la table des négociations, la tripartite européenne (France, Allemagne et le Royaume-Uni) multiplie les réunions et les déclarations pour, à la fois soutenir l’Ukraine et réclamer un siège (pour qui ?) à la table des négociations, étant les contributeurs les plus importants dans l’aide apportée à ce pays.
Le président américain a été très clair, à cet endroit, en déclarant qu’il informerait les pays de l’UE et le Royaume-Uni, des décisions prises au sommet de l’Alaska, sans plus. C’est donc dans cette atmosphère tendu et pestilentiel que doit se tenir la réunion entre D. J. Trump et V. Zelenski, au Bureau ovale ce lundi.Â
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