Après son débat contre Kamala Harris, qu’il considère avoir gagné, Donald Trump refuse un second débat car, a-t-il expliqué « c’est le perdant qui demande une seconde chance et non le vainqueur » ! Il ajoute d’ailleurs que son dernier de a été « truqué » car les deux modérateurs étaient du côté de K. Harris et qu’il débattait à « trois contre un »! Alors que tous les médias américains unanimement ont donné à K. Harris le gain du débat, ce dernier considère comme largement vainqueur et ne renonce pas à affirmer que les émigrés « mangeaient les « chiens et les chats des américains à Springfield » .
Les limites du Trumpisme
Les cadres chargés de sa campagne médiatique ont certainement dû lui dire de ne pas sortir des grilles qu’ils lui ont fourni, afin de ne pas « déraper », ce qui s’est traduit par un discours construit sur des fake news et des attaques frontales contre la personne de K. Harris, sans propositions concrètes et susceptibles de ramener les classes moyennes dans son giron. En fait, D. Trump n’est conquérant que lorsqu’il dérape et assume ses avatars et ses excentricités, c’est-à-dire lorsqu’il fait du Trumpisme à savoir un discours entièrement bâti sur sublimation de ses thèses en direction unique de ses supporteurs même au détriment de la vérité, puisqu’il n’hésite pas à balancer des mensonges. K. Harris a déroulé son programme avec sérénité
De son côté, la candidate démocrate a évité de tomber dans le piège de l’insulte et de l’opprobre pour se concentrer sur les promesses contenues dans son programme en cas de victoire. Cette stratégie lui a permis de s’adresser à un large public au-delà de ses soutiens habituels. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’elle a proposé à son concurrent un second débat pour enfoncer le clou, ce qu’il a méchamment refusé, comprenant le piège tendu.
Quels seront les résultats du scrutin?
D. Trump n’a pas perdu les élections pour l’instant mais il semble de plus en plus improbable qu’il puisse les gagner, ce qu’il aurait pu réaliser si J. Biden avait maintenu sa candidature ! Tout se jouera dans le basculement des « swing states » dans l’un ou l’autre des camps. Les sondages les plus sérieux sont partagés et en tout état de cause, ils prédisent un score très
serré… Vivement le mois de novembre !
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