C’est ce lundi 20 janvier que Donald Trump doit prêter serment sur la bible pour devenir le 47ème président des USA. La cérémonie « indoor » sera transmise dans tous les pays du monde, avec une sécurisation maximum pour éviter tous incidents néfastes ou criminels.
Des invités triés sur le volet (Présidents, chefs de gouvernement, chefs de partis et d’entreprises, de personnalités, de showbiz, parents et amis…) seront présents à cette cérémonie, qui relève plus à un spectacle qu’à un moment solennel de prise de pouvoir. La période de transition entre la nouvelle administration et l’ancienne a été longue et fastidieuse et a laissé filtrer des couacs assez incroyables entre le président sortant Joe Biden et celui entrant D. Trump, sur divers dossiers d’ordre national (mesures de grâce, budget, économie et emploi… ) et international (Ukraine, Moyen-Orient, Otan, Chine, Russie…).
Cette élection a laissé une Amérique très fracturée entre les supporteurs et les adversaires de D. Trump il va falloir gérer durant tout le mandat.
Depuis sa victoire, Trump a désigné un certain nombre de personnalités qui ne font pas l’unanimité, dont Elon Musk, le patron de Space X et et réseau social X (ex-Twitter), mais pire encore, que la commission sénatoriale d’habilitation du Congrès risque de rejeter (repris de justice, incompétence, relations familiales…), ce qui augure déjà un bras de fer entre les membres du Congrès et la Maison-Blanche.
En plus de tout cela, D. Trump ne s’est pas obligé à une obligation de réserve avant son bac investiture et a multiplié les tweets incendiaires sur divers sujets d’actualité et notamment en direction des flux migratoires.
Avec comme slogan de campagne « America first » et « make America great again », le programme de politique étrangère, de D. Trump, est scellé avec une forte connotation d’isolationnisme pour donner la priorité aux affaires domestiques (croissance économique, inflation, Dollar, balance commerciale…) pour ainsi renvoyer l’ascenseur à son électorat.
L’un des outils qu’il brandit haut et fort sont les taxes douanières qu’il veut appliquer, sans délais, à ses alliés (UE, Mexique, Canada, Brésil…) comme à ses ennemis et notamment la Chine. Enfin, pour ce qui concerne la défense et la sécurité mondiale, il propose à ses alliés d’augmenter leurs budgets de défense et d’acheter des armes américaines.
Le président D. Trump veut utiliser ce mandat pour réformer en profondeur les USA et ses institutions qu’il trouve désuètes. Son ennemi N° 1 c’est ce que l’on appelle le « deep state », traduit comme l’état profond, qu’il accuse de paralyser le Président américain et d’engloutir d’énormes sommes d’argent des contribuables.
Cette entreprise risque de soulever contre lui l’ensemble des institutions ainsi que le peuple américain, qui apparenterait cette démarche à dictature et bouleverserait les équilibres politiques fragiles de cet État fédéral.
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