Depuis notre indépendance et jusqu’à présent, le code de la famille a été le texte législatif le plus controversé et pour cause. Il se veut être la « synthèse » entre le droit positif et le droit musulman, ce qui est, à mon humble avis d’une absolue illusion. Or, au cœur de cette législation se trouve le code de la famille, puisqu’une partie importante concerne le statut de la femme et sa place dans la société. Toutes les moutures proposées ont été attaquées soit par les mouvements progressistes dans leur diversité soit par les fondamentalistes dans leurs différentes composantes.
Ce phénomène n’est pas une exception algérienne puisque tous les pays musulmans sont confrontés à ce problème et chaque pays trouve des solutions intermédiaires en fonction de la « maturité » de sa société et des évolutions qui la traversent.
Une société patriarcale où la femme est mineure à vie.
Si des avancées considérables ont été enregistrées dans tous les compartiments de notre législation (code de la famille, code du travail, code civil, code pénal…) grâce au combat des associations féminines toutes confondues, force est de constater que des lacunes sont encore béantes, en matière de protection de la femme, des féminicides, de l’héritage, des mères célibataires, de l’accession aux postes de responsabilité… Un travail de révision de notre législation s’impose donc, pour prendre en charge les évolutions sociétales, qu’elles soient réactionnaires ou progressistes.
L’émancipation par l’éducation.
L’une des fiertés de la société algérienne est certainement l’éducation massive des générations, depuis l’indépendance, sans discrimination du genre. Le résultat est spectaculaire puisque des millions de nos filles fréquentent les cycles primaires, secondaires et universitaires, auxquels il faut ajouter la formation professionnelle. Quelque soit les lacunes, ces légions de femmes instruites ont investi la société et des pans entiers de secteurs affichent « une féminisation » importante voire majoritaire (éducation nationale, justice, santé, administration publique centrale et locale, services…), jusques et y compris dans des postes qui étaient, il n’y a pas si longtemps, réservés aux hommes (armée, police, douanes, sécurité…).
Doit-on dormir sur nos lauriers ?
Ces acquis ne doivent pas faire illusion et notre société n’est pas à l’abris d’un retour en arrière voire d’une régression mentale, que beaucoup appellent de leurs vœux. Il s’agit d’un combat, sans relâche ni pause, contre les mentalités rétrogrades qui, à la moindre occasion, ne manqueront pas de se rappeler à notre bon souvenir, pour entraîner la société dans leur giron idéologique étroit. La révolution médiatique qui sévit, actuellement, doit nous interpeller, plus que jamais, du fait de la permissivité des réseaux sociaux et de leurs impacts sur l’évolution de la société.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis, jeudi 21 novembre, des mandats d’arrêt visant le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de ...
Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 21 novembre 2024, l’avocate Fatima Benbraham a dévoilé de nouveaux éléments dans l’affaire opposant l’écrivain Kamel Daoud ...
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a pris une décision exceptionnelle en faveur des citoyens les plus âgés désirant accomplir le Hadj. Un quota ...