Économie algérienne : ce que dit le nouveau rapport de la Coface

Dans une nouvelle note consacrée au tableau de bord des risques économiques, la Coface a sérié les points forts et les points faibles de l’économie algérienne. La note risque pays, attribuée par la compagnie d’assurance pour le commerce extérieur à l’Algérie, n’a pas changé.

La catégorie C qui concerne les pays dont les perspectives économiques et financières présentent des incertitudes. L’assureur-crédit français juge les perspectives économiques de l’Algérie “robustes mais incertaines”. Il pointe surtout “la forte dépendance aux hydrocarbures”.  

La Coface énumère ensuite les points forts et les points faibles de l’économie algérienne. Parmi les points forts, la Coface cite, notamment, les réserves de pétrole et de gaz et le potentiel important en matière d’exploitation du gaz de schiste.

Elle évoque également le potentiel de l’Algérie dans les domaines de l’agriculture, des énergies renouvelables et du tourisme. Tout comme elle valorise la position géographique favorable de l’Algérie qui se trouve à proximité du marché européen. Elle cite, enfin le faible endettement extérieur de notre pays (1,6% du PIB fin 2022).

Quant aux points faibles, la Coface pointe en premier lieu, la forte dépendance aux hydrocarbures (90% des exports et 60% des recettes budgétaires). Elle cite, également le taux élevé de chômage des jeunes (29% en 2022) et les faibles opportunités pour les diplômés.

Parmi les points faibles de l’économie algérienne, la Coface retient aussi “le poids excessif d’un secteur public peu efficace”. La Coface estime qu’en 2024, la croissance économique de l’Algérie devrait rester soutenue.

Cela même si la production de pétrole reste limitée par le même quota OPEP de 1 million de barils/jour. L’assureur pense que le secteur gazier poursuivra son expansion. Il prévoit également que la production agricole (environ 9 % du PIB) pourrait rebondir (dans l’hypothèse d’un retour à une pluviométrie normale).