Dr Mourad GOUMIRI.
La situation démographique de notre pays ne fait l’objet de préoccupation majeure de la part des pouvoirs publics alors qu’elle devrait être au cœur de leurs réflexions. En effet, le babyboom démographique prévisible après l’indépendance de notre pays, a été contenu grâce à une politique dite de « planning familial » pour se stabiliser à un ratio acceptable les équilibres macroéconomiques à 2,3 % de croissance naturelle (solde de la mortalité et de la natalité) avec un énorme effort sur la mortalité infantile, qui a subi une baisse sensible. D’autre part, la courbe de la structure démographique enregistrait une donnée majeure, à savoir 70% de la population avait moins de 30 ans, ce qui se traduisait par des politiques publiques de prise en charge de cette jeunesse en termes de besoins sociaux (éducation, santé, emploi, logement, transport…). Selon une nouvelle étude du CREAD, publiée récemment, les données ont complètement changé, puisque que la structure démographique actuelle et certainement future, se caractérise par une croissance constante du taux de natalité doublée d’un vieillissement de la population. Le taux de natalité qui était de 7 enfants/femme, en 1970 et 1980, a chuté pour atteindre 2 enfants/femme en 2000 et s’est stabilisé à 3 enfants/femme en 2017. L’étude révèle encore que le rapport entre la population active et celle à la retraite qui était de 6,7 en 1966 est resté stable à 8,7 entre 1987 et 2008. Ce ratio est passé au-dessous de 6 en 2021 et poursuivra sa baisse aux horizons 2051, pour atteindre le 2,7. Ces quelques données statistiques doivent obliger les pouvoirs publics à anticiper les impacts de ces évolutions sur les politiques publiques et notamment en direction des personnes âgées, sur le système des retraites, sur la qualification et sur le marché du travail. Cette étude, d’une qualité certaine, devrait faire l’objet d’un débat national et de mesures concrètes de mise en œuvre.
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