Dr Mourad GOUMIRI.
  La récupération des sommes colossales détournées en Algérie (estimées, pour l’instant, à quelques 4,5 Milliards d’euros) et placées dans les paradis fiscaux et autres pays-casinos qui fleurissent pour blanchir l’argent sale issu de tous les trafics (Drogues, armes, êtres humains…) et autres actes de corruption au « col blanc », est une Å“uvre de longue haleine et dont l’issu est incertaine dans la mesure où chaque pays tente de protéger les délinquants qui investissent ces sommes dans leur pays. Il ne faut donc pas attendre des résultats spectaculaires ni à court terme, tant les législations de chaque pays sont complexes et pour certains, sournoises. Les efforts consentis commencent par la confection d’un dossier « en béton » au niveau juridique (procédures) et judiciaire (pièces à conviction) qui sera crucial pour démontrer le bien-fondé de l’argumentaire des plaignants car la défense des présumés délinquants va développer des stratégies procédurales et de plaidoiries sans failles pour détruire tous les arguments avancés par les plaignants. Cette bataille juridique et judiciaire sera certainement « colorée politiquement » dans la mesure où le pays plaignant et ceux récipiendaires de ces sommes colossales (essentiellement la France et l’Espagne), issues de la corruption, ne peuvent rester neutre devant l’ampleur des ressources financières en jeu, tant devant leur opinion publique que devant les juridictions internationales (l’Algérie étant signataire depuis 2003, de la convention internationale relative à la lutte anti-corruption). Aussi, des mesures conservatoires, telles que le gel et le blocage des comptes, vont certainement être prise, en attendant que les diverses juridictions tranchent définitivement, dans le fond et dans la forme, les différents dossiers. En outre, il est fort possible que les pouvoirs publics optent pour la transaction vis-à -vis des présumés délinquants incarcérés en Algérie ou à l’étranger, par la récupération des dites sommes contre des peines allégées si cette possibilité existe dans notre législation. Un dossier donc, à multiples facettes, à suivre.
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