Dr Mourad GOUMIRI.
Le remplacement de Mr Rédha Tir, Président du CNESE, opéré cette semaine, augure d’une initiative louable du fait que ce dernier a été désigné contre toute objectivité, sans expérience probante et qu’il était visiblement inapte à donner à cette institution la place qu’elle mérite, parmi les autres institutions de l’état. En effet, j’avais, dans plusieurs contributions, attiré l’attention des pouvoirs publics sur le fait, que l’ex-président confinait le CNESE, dans le rôle de « bureau d’études » alors que cette institution, pour mener ses missions, devait être érigée en contre pouvoir, au sens noble du terme, comme l’avait placé le feu Président M.S. Mentouri, ce qui lui valut son limogeage précipité, dans des conditions inélégantes. Durant sa période, l’ex-Président du CNESE, n’a pas pu attirer les compétences nationales résidentes et non-résidentes ni organisé l’élection des groupes socioprofessionnels (syndicats, société civile, administration, universitaire…), encore moins, les Commissions opérationnelles (développement économique et social, évaluation des politiques publiques, santé et de la population, communauté à l’étranger…), qui constituent la véritable capacité de réflexion et de proposition de cette institution. Faute d’avoir une vision claire de ses attributions, l’ex-Président s’est contenté de produire soit des études de qualité douteuse soit des interventions hors de ses compétences. Mais le pire a été atteint lorsqu’il s’est transformé en zélateur patenté des actions du gouvernement, alors qu’il devait en faire une évaluation objective qui pouvait contribuer à améliorer l’action gouvernementale. Nul doute que son remplaçant le Pr Khelladi Sidi Mohamed Bouchenak saura rétablir le CNESE dans ses attributions, inscrit dans ses statuts.
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