Dr Mourad GOUMIRI.
Retour du CNI : Encore une bureaucratie.
Le retour sur la scène économique du Conseil National de l’Investissement (CNI), après un « gel » de plus de trois (3) ans est à la fois incompréhensif et également en contradiction avec les déclarations des autorités économiques qui fustigent les bureaucraties paralysantes. Une des nouvelles incongruités économiques, c’est la mission donnée, au Médiateur de la république, de « débloquer » les investissements en souffrance. En a-t-il les attributions législatives et réglementaires, les instruments d’appréciations et les pouvoirs exécutoires ? Certainement pas, en plus du fait qu’il squatte les autres institutions qui ont été créées spécifiquement pour cette mission ! Cette dilution de la décision entre plusieurs autres bureaucraties ne fait qu’accroître le désarroi des opérateurs économiques qui ne savent plus à quel saint se vouer. Alors que l’heure est à la concentration des structures mezzos, après avoir défini strictement leurs missions respectives, nous apprenons, chaque jour, la création ou le dégel d’une autre structure, ayant à peu près les mêmes prérogatives, en charge de fluidifier et de booster les investissements, sans que le processus d’investissement ne soit libéré des pesanteurs administratives. Aucune évaluation sérieuse, des structures créées antérieurement, n’a été entreprise pour en tirer les enseignements utiles, permettant de les corriger voire de les dissoudre. Aucun débat contradictoire n’est proposé avec les opérateurs économiques pour écouter leurs doléances et leurs difficultés sur le terrain mais des décisions discrétionnaires voient le jour avec toujours le même slogan, « combattre la bureaucratie » avec ceux-là même qui l’ont mise en œuvre. Il faut espérer que les autorités économiques reviennent à la raison et introduisent les instruments d’évaluation des politiques publiques.
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