Dr Mourad GOUMIRI.
La diplomatie algérienne dans tous ses états.
Absente sur la scène africaine voire internationale depuis des décennies, le redéploiement de cette dernière, notamment en Afrique et dans le monde arabe, commence à porter ses fruits. En effet, ce qui vient de se dérouler à la réunion préparatoire du sommet africain, nous permet de dire que notre diplomatie perçoit ses premiers dividendes, à travers le difficile dossier du statut d’observateur d’Israël, au sein de l’UA, octroyé dans la confusion, lors de la dernière rencontre de cette institution fondamentale pour notre profondeur stratégique dans le continent. L’obtention de la suspension du statut d’observateur d’Israël de l’UA, permet à la fois de préserver la cohésion africaine, entre pays pour et ceux contre ( dont le Maroc) l’octroi de ce statut mais en même temps de suspendre cette décision et reporter le dossier à la prochaine session du sommet africain, non sans avoir mis en place un comité, composé de sept chefs d’état dont le Président algérien avec le Présidents du Sénégal (en qualité de président en exercice de l’UA), de l’Afrique du Sud, du Rwanda, de la RD Congo, du Nigeria et du Cameroun, pour la plupart acquis à l’expulsion d’Israël de l’UA. Ceci d’autant que la Ligue arabe a également réagi à cette décision de suspension en la qualifiant de « correction » de l’erreur commise et conformément aux dispositions de cette institution en faveur de la Palestine. Cette double « victoire » africaine et arabe, doit être analysée froidement et engager notre diplomatie à redoubler d’effort pour reconquérir la place de notre pays dans le concert des nations africaines et arabe d’autant que notre pays doit abriter cette année le sommet arabe à Alger, dans un environnement hostile compte tenu des dossiers brûlants qui traversent le monde arabe cette année. A bonne entendeur…
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