Dr Mourad GOUMIRI.
L’explosion de Aïn Oulmène, qui a causé la mort de huit personnes et des blessures plus ou moins graves à quatorze autres, ne peut nous laisser indifférent. En effet, cette explosion s’est située dans un quartier résidentiel donc habilité à recevoir des personnes pour des besoins d’habitation et certainement pas pour abriter un atelier industriel. En outre, cet atelier exploité des produits inflammables dangereux à plus d’un titre, qui même en zone industrielle, auraient dû être encadrés par un protocole incendie des plus sévère, exigé, par la réglementation en vigueur, dans de pareil cas. Comment donc comprendre que toute la réglementation, dans ce cas d’espèce, ait été, à ce point bafouée et en arriver à cette explosion mortelle ? Où étaient les organismes de contrôle et ils sont nombreux, pour ne pas voir la réalisation de cet atelier ? Qui a délivré les autorisations nécessaires à la création de cette activité dans un tissu urbain ? Que dire du voisinage, proche et lointain, qui ne pouvait ignorer l’existence de cet atelier ? En fait, l’autopsie de cette douloureuse affaire, nous donne une image réelle de la nouvelle société algérienne, construite sur des abus de toute nature, des passe-droits, de la corruption comme moyen de lever des interdits divers et variés qui structurent notre société. Car à partir du moment où la loi « n’est plus au-dessus de tous » et garantie un traitement équitable pour tous les citoyens, d’autres explosions meurtrières ne se répètent pas ! La justice ne doit pas s’arrêter aux propriétaires de l’atelier même s’ils sont les premiers responsables de cet acte criminel. Elle doit inculper tous les responsables qui ont permis la réalisation et le fonctionnement de cet atelier, afin que cela ne se reproduise plus dans aucune ville de notre pays. C’est à ce prix et à ce prix seul, que la société se réconciliera avec la justice. Toute autre démarche ne fera qu’élargir le fossé entre la justice et la société.
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