Dr Mourad GOUMIRI.
Depuis l’indépendance, huit visites de Présidents français, en 60 ans, se sont succédées en Algérie (V. Giscard-D ’estain, F. Mitterrand, J. Chirac, N. Sarkozy, F. Hollande, E. Macron), alors qu’un seul Président algérien a été reçu à l’Elysée (Chadli Bendjedid). Ils ont tous tenté de « normaliser » les relations entre les deux pays, en vain ! La question qui se pose est celle de savoir si les relations entre les deux pays sont normalisables ? La réponse est sans équivoque… non ! Alors pourquoi vouloir, à tout prix, continuer dans cette impasse ? Force est de constater, que la complexité et la densité de nos relations multiformes, ne sont pas compatibles avec la « normalisation » et qu’il faut trouver d’autres instruments pour définir nos relations. Encore une fois, la phrase contenue dans le livre de X. Driencourt, ex-ambassadeur de France en Algérie (deux fois) et patron des services secrets français, prend tout son sens, lorsqu’il écrit que, « les relations avec l’Algérie sont, à la fois, un problème de politique extérieure et intérieure de la France ». Peut-on être plus explicite que cela ?
Sept millions d’algériens, séjournant en France, sont concernés, de près ou de loin, par ces relations et beaucoup d’entre eux (quelques 2 millions) sont porteurs de la binationalité et donc électeurs, ce qui représente le premier lobby en France ! Si on ajoute les émigrés légaux, les étudiants et stagiaires et la communauté des rapatriés (toute confondue), on peut affirmer, sans l’ombre d’un doute, que l’on ne peut pas enfermer tout ce monde dans le concept de normalisation, dans lequel une certaine élite veux nous cloitrer, avec des sous-entendus nauséabonds. Il est donc temps de changer notre fusil d’épaule et de se diriger vers d’autres concepts susceptibles de rendre compte de la complexité de nos relations. Ce n’est certainement pas dans cette visite que les choses vont changer et il ne faut rien attendre de cette dernière, à par des replâtrages.
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