Le rapport de la Cour des comptes a été rendu public et il révèle un certain nombre de dysfonctionnements et de lacunes dans la gestion de l’administration centrale et locale et dans des secteurs entiers comme notamment les exportations. Ces critiques sont les bienvenues pour que le gouvernement les prend en charge et apporte les correctifs et les mesures législatives et réglementaires afin d’améliorer la gestion des deniers publics. Or tout le problème est à ce niveau, c’est-à-dire l’exploitation des lacunes relevées par le rapport et la prise de décision pour introduire les mesures nécessaires pour abroger, amender et compléter les textes qui entrainent ces dysfonctionnements.
Que ce soit au niveau de l’administration centrale ou des collectivités locales, il est clair que la gestion des ressources financières allouées, est laxiste au point de devenir inefficace malgré le volume important de ces ressources. Il y a donc un véritable problème de gestion et notamment dans les grands secteurs budgétivores comme l’éducation nationale, la santé, l’intérieur, ce qui rend les allocations quasi inutiles puisqu’elles ne permettent pas d’atteindre les objectifs fixés. La gestion (exploitation, maintenance, investissement, instruments pédagogiques…) du parc des établissements de l’éducation nationale, nécessite la création d’une agence nationale, complétement dédiée à cette mission et non pas une gestion fragmentée entre le ministère et les collectivités locales, comme c’est le cas actuellement. Cette proposition peut être élargie à l’enseignement supérieur (résidences, restaurants et transport universitaires), à la formation professionnelle et aux infrastructures sportives, qui font l’objet d’une prédation incommensurable de la part de faux gestionnaires, affectés à ces postes de travail pour jouir des rentes subséquentes.
Il en va de même pour le mobilier des administrations centrales et locales ainsi que des établissements publics qui déploient une sédimentation de mauvais goûts dans l’ameublement des infrastructures, chacun décidant du style, des couleurs, des modèles et des volumes, sans références nationales ni considérations régionales. La comparaison des bureaux des ministres, des Walis et chefs de Daïra, des P-DG et des Directeurs centraux, à tous les niveaux, révèle une débauche halochromie, chacun en arrivant à ce poste se donnant le droit de changer tout ou partie du leg de son prédécesseur ! Cette situation d’anarchie se retrouve même dans les drapeaux, photos du Président, les oripeaux, (pourtant réglementés) et autres emblèmes nationaux (couleurs, tailles, emplacements…) ce qui donne une lecture néfaste du pouvoir et qui entraine des dépenses colossales superflues. Il est que temps de porter une réflexion ardente sur ce sujet sensible et de mettre fin à cette anarchie qui révèle en fait les mœurs profondes de notre pays.
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