Dr Mourad GOUMIRI.
Thème récurrent, la bancarisation de la monnaie fiduciaire est à la une de toutes les analyses et autres commentaires dans notre pays notamment lorsque la Banque d’Algérie publie les grands agrégats monétaires et financiers. Ainsi nous apprenons que la masse monétaire (M2) en circulation est passée de 4.842 Milliards de DA en janvier 2018, à 6.821 Milliards de DA en septembre 2021. Cette progression sensible de signes monétaires entre dans le cadre de la politique de « facilité » monétaire opérée par la BA pour pallier au déficit du Trésor public, dans le cadre du financement non conventionnel, induit par la crise sanitaire du coronavirus, qui a paralysé l’économie algérienne et celle du monde entier. Il était évident, pour tout analyste averti, que cette politique allait contribuer à accroitre le niveau de l’inflation, à moyen terme, malgré les efforts considérables consentis par les pouvoirs publics en termes de subventions des produits de premières nécessités. Mais le fait que la propension à la liquidité des ménages et des entreprises de notre pays soit aussi importante et tend à augmenter, pose le problème de la mise en œuvre des infrastructures monétique du système monétaire et financier et des retards accumulés dans cette opération. Il est donc urgent de s’attaquer au problème de fond et non à ses manifestations, pour bancariser les flux monétaires hors établissements bancaires.
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