Dr Mourad GOUMIRI.
Il fallait s’y attendre, la Banque mondiale n’a pas attendu longtemps pour répondre aux attaques enregistrées dans notre pays par diverses voix mais toutes orientées contre elle dans un procès en sorcellerie ! Qu’a-t-on reproché à cette institution financière internationale ? Son manque d’analyses objectives, ses appréciations pessimistes, ses prévisions probables, ses manques de cohérences… Non, certaines voix lui reprochent de ne pas avoir comparé la situation économique et financière de notre pays avec celle du… Maroc ! Pour ceux qui connaissent l’institution, ils savent qu’elle réserve un rapport économique annuel pour chaque pays membre, conformément aux accords signés par tous les pays membres et qu’elle ne fait de rapport général, par région, qu’en fonction de son propre découpage, qui nous confine dans la région MENA (Meadel-East and North-Africa). Ils savent également que les chiffres repris dans les rapports sont ceux que les pays membres remettent officiellement par les institutions du pays essentiellement la Banque d’Algérie, le Trésor public, les Douanes et l’ONS. De même, ils savent que le rapport est soumis au Conseil d’administration de la Banque mondiale pour adoption où siège le Directeur exécutif du groupe qui est algérien et après l’avoir soumis pour remarques et commentaires éventuelles, au ministère des finances, au cours des visites officielles des experts de la Banque, effectuées en Algérie. La Banque mondiale a répondu d’une manière cinglante, aux autorités de notre pays, sans polémique aucune, en déclarant que « les conclusions du rapport sont cohérentes avec les données officielles » ! Si polémique, il doit y avoir, elles doivent être faites en direction de nos autorités, en Algérie (le ministère des finances) et à Washington DC (notre Directeur exécutif), qui auraient dû veiller à rendre le rapport moins pessimiste.
Force est de constater que depuis leurs publications dans les années soixante, les codes communaux et de wilayas ont été amendés à plusieurs reprises, pour ...
Installée officiellement pour analyser les impacts des subventions sur les ménages, les entreprises publiques et privées et les dépenses de l’État, cette « Commission » n’a jusqu’à ...
Il est loin le temps où les relations commerciales algéro-françaises dominaient le commerce extérieur de notre pays. En effet, les entreprises françaises ont toujours considéré que ...