Édito : Récupération des biens mal acquis : Où en est-on ?

De déclaration en déclaration, nous sommes aujourd’hui dans une situation d’opacité dans le dossier de récupération des biens mal acquis dans le pays ou à l’étranger. Dans la mesure où il n’y a aucun bilan exhaustif des biens mal acquis et aucun rapport d’étape sur le déroulement du processus de récupération.
Seules des déclarations laconiques nous rappellent de temps en temps que l’opération est en cours et c’est ce que vient de dire le nouveau Premier ministre lors de sa première, en conférence de presse, lors de sa visite sur le terrain dans la wilaya de Jijel.
Profitant de son déplacement, Sifi Ghrieb a déclaré que « ces biens seront tous relancés le plus rapidement possible », sachant qu’il faut donner le temps à la justice de passer conformément aux lois de la république !
Cependant, des mesures conservatoires devront être mises en Å“uvre, afin d’éviter les vols et autres dépravations et de trouver d’éventuels repreneurs finaux (publics ou privés) de manière à exploiter ce potentiel industriel et commercial. Pour les biens immobiliers (villas, appartements, commerces…) et les numéraires, l’opération est plus délicate pour trouver une destination finale à ces biens qui nécessitent une évaluation professionnelle.
Si des exemples doivent être cités, il fait mettre en avant le vaste programme de recensement, numérisation et réutilisation des actifs saisis, notamment 139 unités industrielles transférées à des sociétés publiques.
Pour ce qui concerne les biens mal acquis détenus à l’étranger, l’opération est beaucoup plus complexe et plus longue, dans la mesure où elle dépend de la législation internationale. Celle des pays qui abritent ces biens et de la qualité et la qualification des avocats algériens ou étrangers qui vont devoir plaider le dossier.
Dans ce cas également, la diplomatie algérienne va devoir déployer des trésors d’intelligence pour amener les pays récipiendaires de ces biens mal acquis à accepter le principe puis les modalités de restitution, ce qui n’est pas du tout acquis.
Ce long chemin judiciaire sera donc semé d’embuches et les résultats pas du tout évidents, car à ne pas douter, les familles des personnes impliquées vont se défendre âprement pour conserver ces biens.
Dans ce sens, il faut rappeler les 53 demandes formelles de restitution ont aussi été transmises à 11 pays, dont un pays africain.
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