Éducation nationale : Quel avenir de l’école privée en Algérie ?

En l’attente de la publication du décret exécutif relatif à la place et au fonctionnement des écoles privées, des combats d’arrière garde ne cessent de l’envenimer.
En effet, le niveau des écoles publiques ne cesse de plonger en terme qualitatif (niveau des enseignants, nombre d’élèves par classe, outils pédagogiques… ), ce qui entraîne le recours aux écoles privées qui se développent de plus en plus malgré les coûts exorbitants.
Le problème le plus sensible reste et demeure celui des programmes enseignés et celui des langues utilisées. Pour le reste, les biens immeubles servant d’école, leur sécurité, leur aménagement, les enseignants et leur qualification… sont plus ou moins résolus, en grande partie, et lorsqu’ils ne le sont pas, ces écoles sont tout simplement suspendues, voire fermées.
Il faut se rappeler que l’ouverture des premières écoles privées s’est réalisée dans la clandestinité, suite au refus catégorique du ministère de l’Éducation nationale de leur délivrer une autorisation. En dehors des écoles privées étrangères (françaises, saoudiennes…), les premières écoles privées algériennes exerçaient en toute illégalité et dans des conditions inappropriées, tant matérielles (construction) que pédagogiques (enseignants) !
Les pressions exercées par les parents d’élèves ont fini par aboutir à la publication d’un statut provisoire très contraignant, que les chefs d’établissements ont rejeté de facto. Un bras de fer va s’installer entre les tenants de l’école publique et ceux de l’école privée, sans que les pouvoirs publics tranchent.
Les premiers prônent la gratuité obligatoire de l’enseignement pour tous les élèves, inscrite dans la constitution. Les seconds opposent le droit inaliénable de choisir l’établissement d’enseignement pour leurs enfants, comte tenu de la baisse drastique du niveau pédagogique et des influences idéologiques introduites par certains enseignants.
Ceci d’autant que la gratuité de l’enseignement public n’était que de façade, du fait de la généralisation illégale des cours particuliers payants. Les deux parties ont eu gain de cause, puisque les cours particuliers payants n’ont pas été interdits et les écoles privées également. Les pouvoirs publics ont préféré jouer la carte de l’apaisement pour éviter des grèves dans un secteur très sensible.
Le décret tant attendu devoir donner un statut officiel aux écoles privées et les sortir de la clandestinité avec un cahier de la charge, fixant les droits et les obligations des établissements en matière matérielle et pédagogique. En outre, il devrait généraliser l’obligation de suivre les programmes édictés par l’administration centrale de l’éducation nationale, avec des contrôles réguliers des établissements par les académies sur tout le territoire national.
A cet endroit, des souplesses devraient être apportées aux écoles qui enseignent des programmes techniques. Enfin, le problème des prix pratiqués par ces écoles privées ne devrait pas être abordés, laissant le soin aux parents d’élèves de les négocier.
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