L’Algérie a toujours soutenu la libération et le développement économique de nombre de pays africains et arabes sans qu’une quelconque demande politique ou diplomatique n’ait été exprimée vis-à-vis de ces pays, a estimé mardi un expert algérien.
« Depuis le soutien de l’Algérie aux mouvements de libération des pays africains et arabes, le pays a continué sur la même démarche sur le plan économique, en soutenant le développement économique de ces pays », a indiqué à l’APS l’expert économique, Mustapha Mekideche, soulignant que « l’effacement des dettes de nombre de pays africains et arabes était un outil pour leur développement économique ».
« Nous avons continué sur la même voie par le soutien économique et financier » de ces pays affirme M. Mekideche, précisant que « l’Algérie n’a pas fait comme les autres pays, soit réclamer le remboursement des intérêts, puis de la dette, soit transformer cette dette en investissements algériens dans ces pays ».
L’Algérie, a-t-il insisté, « aurait pu transformer sa dette en investissements, bien que nous avions bel et bien besoin de beaucoup de produits de ces pays arabes et africains, mais elle ne l’a jamais fait ».
Ces dettes étaient des actifs dans ces pays là, mais « l’Algérie n’a pas fait tout ça. Elle a décidé simplement d’effacer ces dette, permettant à ces pays de disposer de leurs ressources pour pouvoir prendre en charge leurs besoins économiques et sociaux », ajoute M. Mekideche.
Ces décisions, selon l’expert, témoignent de « la permanence des engagements de Algérie en tant que pays africain et arabe solidaire avec les autres pays que ce soit pour leur libération ou leur développement économique ».
Ainsi, et selon des observateurs, en décidant de procéder à l’effacement de créances détenues auprès d’un nombre de pays africains et arabes, l’Algérie n’a jamais utilisé ce levier comme moyen de pression politique.
L’Algérie s’est toujours refusée d’utiliser le levier de sa décision d’effacer des dettes détenues sur divers pays comme un moyen d’exercer une pression quelconque, en plaidant régulièrement dans le cadre de sa politique étrangère et de coopération internationale pour un monde solidaire.
A ce titre, l’Algérie a procédé durant la période de 2010 – 2014 à l’annulation de dettes d’un montant global de 1,4 milliard de dollars.
Ces dettes concernent quatorze (14) pays africains pour un montant de 902 millions de dollars et deux (02) pays arabes pour un montant de 504 millions de dollars.
L’Algérie détient aussi d’autres créances sur certains pays qui n’ont pas fait l’objet d’annulation, mais font l’objet d’accords pour des échéances de remboursement.
MH
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