Élection de la présidence de la Commission de l’UA : qui succédera au Tchadien Moussa Faki ?
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Trois candidats issus de l’Afrique de l’est s’affrontent pour la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), dont l’élection aura lieu lors du 38ᵉ sommet de l’UA le 15 et 16 février à Addis-Abeba. L’ancien premier ministre kényan Raila Odinga, le chef de la diplomatie djiboutienne Mahmoud Ali Youssouf et l’ex-ministre des Affaires étrangères malgaches Richard Randriamandrato briguent ce poste stratégique, réservé cette fois à leur région.
Pour succéder au Tchadien Moussa Faki Mahamat, le vainqueur devra obtenir une majorité des deux tiers parmi les 55 États membres, un défi qui exige des alliances diplomatiques solides.
L’Algérie, de son côté, mise sur la vice-présidence de la commission en présentant la candidature de son ambassadrice à Addis-Abeba et représentante permanente auprès de l’UA, Selma Malika Haddadi.
L’élection se déroule à bulletin secret, selon le même principe de majorité qualifiée.
Outre ces scrutins décisifs, les chefs d’état africains doivent valider la nomination des six commissaires chargés d’appuyer le président de la Commission dans sa mission. Cependant, l’élection des membres du conseil de paix et de sécurité (CPS) est pour l’instant suspendue, faute de majorité suffisante pour le candidat de l’Afrique du Nord.
L’Algérie, qui a déjà recueilli 30 voix sur les 33 requises, reste bien placée pour retrouver son siège lors des élections prévues le mois prochain.
Par ailleurs, le sommet abordera des questions majeures telles que les réformes institutionnelles de l’UA, l’état d’avancement de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et le bilan du conseil de paix et de sécurité.
Un point crucial concerne la question des réparations historiques dues aux Africains et aux personnes d’ascendance africaine, dans le cadre du thème choisi cette année : « La justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par les réparations ».
L’objectif est de consolider une position africaine commune sur ce sujet sensible et d’élaborer un programme d’action.
Les débats porteront également sur les conflits persistants, notamment en Somalie, au Soudan du Sud, dans la région du Sahel et des Grands Lacs, ainsi que sur les crises récentes affectant le Cameroun, l’Éthiopie, le Soudan et la RDC.
Enfin, les dirigeants africains envisagent la création d’une agence africaine de notation de crédit, visant à renforcer l’indépendance financière du continent face aux grandes agences internationales.
Dans ce contexte, le président algérien Abdelmadjid Tebboune est arrivé ce jeudi 13 février, en début de soirée, à Addis-Abeba pour participer à ces travaux décisifs du 38ᵉ sommet de l’UA.
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