Dr Mourad GOUMIRI.
Une élection à mi-mandat (midterm) va se tenir au mois de novembre aux USA. Ce particularisme du système électoral, purement américain, ne devrait pas nous interpeller dans la mesure où il concerne la politique intérieure de ce pays. Cependant, ce vote risque de faire basculer la majorité des sénateurs du Congrès américain, dans le camp des conservateurs, ce qui aura un impact direct sur la politique extérieure américaine et notamment dans sa politique vis-à-vis de ses alliés et dans le conflit ukrainien. En effet, la politique du parti conservateur, avec à sa tête D. Trump, était fondée sur un repli sur soi-même et un désengagement dans les conflits internationaux avec le slogan « America first ». Ce qui signifie, qu’en cas de victoire du parti conservateur et un éventuel retour de D. Trump (ou pas) à la prochaine élection présidentielle (2024), c’est toute la politique extérieure américaine qui risque de changer du tout au tout ! S’agissant des relations américano-russes, il est clair que le couple D. Trump-V. Poutine va mieux « fonctionner », dans la mesure où les deux responsables partagent un « fond idéologique commun », basé sur le nationalisme et l’unilatéralisme, et la construction de relations « bilatérales équilibrées » chacun évoluant dans ses zones d’influences, biens comprises, sans jamais, dépasser les lignes rouges définies préalablement. De même, que les conservateurs ne souhaitent pas de rapprochement entre la Russie et la Chine , pays qu’ils considèrent comme « l’ennemi n°1 » des USA à neutraliser. De même que ce recentrage va rebattre les cartes sur la sécurité en Europe et le rôle de l’OTAN dans le processus de défense et de sécurité mondiale. A plusieurs reprises, l’ex Président américain avait exigé et obtenu, que les pays de l’UE « mettent les mains dans leur poche » pour contribuer substantiellement au budget de cet organisme de défense, ce qui a entraîné une redéfinition de la politique de défense et de sécurité de l’UE dans le concept otaniste. Il est donc certain que le résultat des prochaines élections dites de « midterm » aux USA, va participer à une redéfinition des relations internationales et notamment dans le conflit ukrainien, si ce dernier perdure au-delà de la fin de l’année, ce que tous les experts prédisent. La Russie, quant à elle, attendra patiemment son heure politique pour ajuster son tir, à n’en pas douter.
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