C’est avec quelques 87,2 % des voix, soit 10 points de plus qu’en 2018 et avec un taux de participation important et que ces élections ont été surveillées par des milliers d’observateurs étrangers, que Vladimir Poutine a emporté les élections présidentielles et rempile pour un mandat de 6 ans. Le score peut paraître exceptionnel mais se justifie par la conjoncture actuelle du conflit ukrainien voire de la guerre par procuration contre le monde occidental. En effet, dans cette conjoncture très particulière, la population russe s’est placée derrière son président pour le soutenir dans son effort de « protéger » la Russie éternelle. Beaucoup de dirigeants du Sud global (Chine, Inde, Iran, Venezuela, Nicaragua, Cuba, Bolivie, Algérie…) ont salué la réélection du président V. Poutine.
A l’inverse, les capitales occidentales (Washington, Berlin, Londres, Paris…) ont fustigé « un vote sous contrainte, sans opposition et en pleine repression ». Le président russe, pour sa part, a célébré sa victoire, en affirmant que cela « consolidera » la Russie qui ne se laissera plus « intimider par l’Occident ». Des festivités se dérouleront sur la place rouge et des scènes d’allégresse se manifestent dans toute la Russie, pour fêter ce évènement majeur, ainsi que le 10e anniversaire de l’annexion de la Crimée en 2014. Il faut rappeler que l’annonce des résultats définitifs interviendra le 21 mars prochain.
Les arguments géopolitiques ne sont pas les seuls à avoir pesé sur le vote pour V. Poutine, en effet, l’économie russe, que beaucoup considérait comme allant « s’écrouler », après les sanctions prises par les pays occidentaux, non seulement ne s’est pas écroulée mais enregistre un taux de croissance de 2,6%, le plus important des pays occidentaux en récession, comme l’indique les statistiques du FMI. En effet, « l’économie de guerre », dans laquelle la Russie s’est mise, a stimulé la croissance et l’emploi et a permis l’approvisionnement en armes et en munitions des forces armées. Enfin, au niveau international, les positions russes sur le multilatéralisme, les BRICS+, l’OTAN, la dédolarisation de l’économie mondiale, ont plaidé en sa faveur.
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