Emmanuel Macron à la Maison-Blanche : Un échec prévisible ?

Le président français souhaite s’inviter à la cour des grands où il n’a pas été convié. Il considère qu’il représente les pays de l’Union Eureopéenne alors qu’il a invité à Paris huit membres sur vingt sept, situation qu’il a tenté de rattraper en invitant, lors d’un autre round de discussion les autres membres, inaugurant de facto une Europe à deux vitesses.
Dans quel but politique s’inscrit cette visite ? Dans son allocution télévisée, Emmanuel Macron dit devoir rappeler à Donald Trump que l’UE est son allié et que la Russie son ennemi ! Cette posture, en elle-même, devrait être insupportable à entendre pour le président américain, qui affirme haut et fort défendre les intérêts des USA contre le reste du monde, y compris l’UE. Pour prétendre s’asseoir à la cour des grands, il faut être grand d’abord même pour un strapontin. Quant à la protection de l’UE par les USA, Donald Trump la conditionne, dorénavant, au partage équitable de la facture entre les différents membres de l’Otan.
L’aide européenne multiforme et notamment militaire, octroyée à l’Ukraine est supérieure à celle des USA si on considère l’ensemble des 27 pays mais prise individuellement celle américaine est largement supérieure (autour de 300 milliards d’US$). Dès lors, une suspension, même temporaire, de l’aide américaine, va accélérer la défaite actée de l’Ukraine, sans que l’UE ne soit en mesure de la suppléer. Enfin, faire perdurer la guerre n’aura d’effet que de dévaster ce pays matériellement et humainement, sans perspective de victoire.
Il semblerait qu’un débat non écrit soit actuellement en négociation, à savoir la reconstruction de l’Ukraine, après la fin des hostilités. En effet, alors que D. J. Trump a déjà annoncé la couleur, en se réservant la totalité des gisements de terres rares, les européens risquent de s’en sortir bredouille, s’ils ne sont pas invités à la table des négociations.
C’est de loin le débat le plus important, entre les USA et l’UE, que personne n’ose évoquer et à cet endroit les américains ont pris une longueur d’avance sur les européens, en envoyant leur secrétaire d’état avec un contrat à faire signer par V. Zelenski, qui l’a refusé pour l’instant , mettant une condition impossible à satisfaire, l’adhésion de son pays à l’Otan !
Dans ce rapport de force entre les USA et l’Europe désunie, la balance penche du côté du premier, sans hésitation, dans la mesure où l’UE n’a pas les moyens de sa politique et que D. J. Trump est allé trop loin, dans ses prises de position, pour se déjuger à la suite de cette entrevue avec le président français. Mais les américains devront faire en sorte de ne pas humilier E. Macron et trouveront certainement des arguments pour lui sauver la face, en associant l’UE non à l’essentiel mais aux conséquences de la mise en œuvre du traité conclu avec la Russie.
En plus de la victoire sur le terrain, V. Poutine peut savourer sa victoire diplomatique puisque la paix sera instaurée sur la base de ses conditions plusieurs fois répétées. En effet, l’Ukraine ne devrait pas être membre de l’Otan et les territoires conquis resteront russes.
Pour le reste, tout est envisageable, y compris un accord bilatéral commercial avec les USA dans un certain nombre de domaines, y compris un accord stratégique pour la réduction des armes nucléaires.
Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a posé ce lundi 24 février, à Hassi Messaoud la première pierre d’un projet stratégique : la construction d’une nouvelle ...
Le consulat de Russie à Marseille a été visé par une attaque ce lundi 24 février, suscitant une vive réaction de Moscou. Selon les premières ...
Les élèves de deuxième et quatrième années primaires seront soumis, les 11 et 12 mai prochains, à une évaluation des compétences en mathématiques et en ...