La production algérienne d’énergie primaire a enregistré en 2021 une hausse de 13,9 % par rapport à 2020, atteignant les 164,4 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep), a indiqué un bilan du ministère de l’Energie et des Mines, relevant également une hausse de 40 % des exportations du gaz naturel et du GNL, tirées par une « forte » demande des clients étrangers.
Portant sur les principaux résultats et faits marquants du secteur énergétique national en 2021, le bilan a fait état d’une hausse « appréciable » de 13,9% de la production d’énergie primaire (gaz naturel, pétrole brut, condensat, GPL aux champs, électricité primaire et combustibles solides) à 164,4 millions Tep, contre 144,4 millions de Tep en 2020.
Cette hausse de production a permis de contribuer « fortement » à l’accroissement du PIB de 3,5% en 2021, contre une décroissance de -5,1% en 2020, a ajouté la même source.
Selon le bilan du ministère, l’accroissement des volumes de production d’énergie primaire est dû notamment à « la forte hausse de la production du gaz naturel (+24%), à la bonne performance des gisements, à la mise en service du boosting (Hassi R’mel) et à l’apport des nouveaux gisements, ainsi qu’à la hausse de la demande européenne sur le gaz algérien ».
La structure de la production d’énergie primaire reste dominée par le gaz naturel à hauteur de 60%, suivie par le pétrole (29%), alors que la production du GPL aux champs et du condensat sont respectivement de 5,6 % et de 5,3 %, est-il précisé dans ce document.
Quant à la production des énergies renouvelables (notamment photovoltaïque et éolienne), elle occupe encore une place « mineure », malgré son développement constaté ces dernières années, a relevé le ministère dans son document.
S’agissant du pétrole brut, la production a connu une hausse de 1% en 2021, en fonction du quota alloué à l’Algérie dans le cadre de l’accord de l’Opep+, s’élevant en moyenne de 900.000 barils par jour (b/j) en 2020 à près de 911.000 b/j en 2021.
En matière de production d’énergie dérivée (produits pétroliers, électricité thermique, GNL et GPL), elle a évolué de 8,2% par rapport à 2020 pour atteindre 67,2 millions Tep en 2021, tirée surtout par la hausse de la production d’électricité thermique (13,1%) et du gaz naturel liquéfié (14,1%).
Concernant l’activité de liquéfaction du gaz, elle a progressé de 15,2% en 2021 par rapport à 2020. Le volume de gaz naturel traité dans les unités de liquéfaction était de 16,5 milliards m3 en 2021 (contre 14,3 milliards m3 en 2020).
Dans le domaine du raffinage du pétrole brut, la production était en hausse de 2,2 % en 2021 pour s’établir à 29,3 millions de tonnes, une hausse liée aux « bonnes performances des raffineries, après achèvement du programme de réhabilitation », est-il expliqué dans le rapport, évoquant une baisse importante (-31,8%) des importations, passant de 2,0 millions Tep en 2020 à 1,3 millions Tep en 2021, à la suite notamment de la suspension de l’importation des essences et gasoil et l’optimisation des raffineries.
APS.
Le ministère des Finances s’apprête à introduire une réforme ambitieuse pour dynamiser la Bourse d’Alger. Un projet de loi, en cours d’examen, prévoit des réformes ...
À l’occasion de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, la wilaya de Tizi Ouzou a ouvert un bureau de doléances destiné à renforcer la collaboration entre ...
La 20e édition du Salon International des Travaux Publics (SITP) se déroulera du 24 au 27 novembre 2024 au Palais des expositions d’Alger, ont annoncé ...